L’industrie de l’élevage a un sérieux impact sur les émissions de CO2. C’est un fait, la chaine alimentaire représente un tiers des émissions de CO2. Une donnée qu’il ne faut pas dramatiser dans la mesure où il s’agit d’un aspect essentiel de la vie, contrairement à d’autres activités à fort impact environnemental. Ceci étant dit, cette proportion importante doit être vue comme une opportunité d’agir en faisant évoluer certaines habitudes, et notamment le rapport à la viande.
« Pour apporter sa contribution à l’évaluation de la loi EGalim, qui débutera cet automne, Greenpeace France a publié, le 8 septembre, les résultats d’une étude analysant l’impact environnemental des menus végétariens. Pour mener ce travail, le bureau d’études Basic (Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne) a envisagé quatre scénarios correspondant au pourcentage d’élèves choisissant un menu végétarien proposé quotidiennement (10 %, 25 %, 40 % ou 50 %) » rapporte Le Monde .
Et d’ajouter, « dans le cas où un quart des élèves choisiraient l’option végétarienne quotidienne, les émissions de gaz à effet de serre relatives à la production alimentaire pour les cantines baisseraient de 14 % à 19 %, selon l’étude. Un tel scénario engendrerait par ailleurs une réduction de 8 % à 11 % de la consommation d’eau liée à la production pour les cantines et une baisse de 16 % à 18 % des coûts de dépollution de cette même ressource. Enfin, il réduirait les risques de déforestation en diminuant de 22 % à 27 % les importations d’aliments pour les animaux d’élevage, destinés à l’approvisionnement des restaurants scolaires. »
A raison, l’ONG voit dans ces estimations la preuve que « l’alimentation est un levier d’action important ». Mais on peut regretter que l’approche soit aussi binaire en séparant ceux qui ne mange jamais de viande à la cantine et ceux qui en mangent tous les jours. A diviser le monde entre les végétariens et les autres, on passe à côté du véritable enjeu. Celui de la consommation responsable et attentive aux questions de santé, à ne pas confondre avec le militantisme.
« Pour apporter sa contribution à l’évaluation de la loi EGalim, qui débutera cet automne, Greenpeace France a publié, le 8 septembre, les résultats d’une étude analysant l’impact environnemental des menus végétariens. Pour mener ce travail, le bureau d’études Basic (Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne) a envisagé quatre scénarios correspondant au pourcentage d’élèves choisissant un menu végétarien proposé quotidiennement (10 %, 25 %, 40 % ou 50 %) » rapporte Le Monde .
Et d’ajouter, « dans le cas où un quart des élèves choisiraient l’option végétarienne quotidienne, les émissions de gaz à effet de serre relatives à la production alimentaire pour les cantines baisseraient de 14 % à 19 %, selon l’étude. Un tel scénario engendrerait par ailleurs une réduction de 8 % à 11 % de la consommation d’eau liée à la production pour les cantines et une baisse de 16 % à 18 % des coûts de dépollution de cette même ressource. Enfin, il réduirait les risques de déforestation en diminuant de 22 % à 27 % les importations d’aliments pour les animaux d’élevage, destinés à l’approvisionnement des restaurants scolaires. »
A raison, l’ONG voit dans ces estimations la preuve que « l’alimentation est un levier d’action important ». Mais on peut regretter que l’approche soit aussi binaire en séparant ceux qui ne mange jamais de viande à la cantine et ceux qui en mangent tous les jours. A diviser le monde entre les végétariens et les autres, on passe à côté du véritable enjeu. Celui de la consommation responsable et attentive aux questions de santé, à ne pas confondre avec le militantisme.