Une association allemande gronde contre l'usine
Depuis le 3 décembre 2023, l'usine d'incinération de Strasbourg n'est plus en règles. C'est à cause d'une nouvelle réglementation sur les émissions industrielles qui ont été mise en place. La Préfecture du Bas-Rhin a refusé une demande de dérogation. Notamment à cause des rejets problématiques de dioxines et de mercure. Cette situation a suscité l'intervention de la Bürgerinitiative für Umweltschutz in Kehl, une association allemande de défense de l'environnement, qui réclame l'arrêt des fours. Leur préoccupation ? Le panache de fumée qui, porté par le vent, traverse régulièrement le Rhin.
Face à cette crise, l'Eurométropole, propriétaire de l'usine, et Sénerval, son exploitant, ne restent pas les bras croisés. Des discussions sont en cours pour adapter les processus industriels et planifier des travaux. Cependant, cette réponse est jugée insuffisante par Alsace Nature et Christian Ledunois, son représentant local. Ils pointent du doigt un manque d'anticipation et une incohérence dans les efforts environnementaux, notamment en comparaison avec les restrictions imposées aux automobilistes dans la zone à faibles émissions (ZFE).
Face à cette crise, l'Eurométropole, propriétaire de l'usine, et Sénerval, son exploitant, ne restent pas les bras croisés. Des discussions sont en cours pour adapter les processus industriels et planifier des travaux. Cependant, cette réponse est jugée insuffisante par Alsace Nature et Christian Ledunois, son représentant local. Ils pointent du doigt un manque d'anticipation et une incohérence dans les efforts environnementaux, notamment en comparaison avec les restrictions imposées aux automobilistes dans la zone à faibles émissions (ZFE).
L'arrêt total semble peu probable
L'arrêt total de l'usine semble peu probable à court terme. Des mesures sont déjà en cours, et un arrêt brusque poserait des problèmes logistiques et financiers majeurs. L'usine, en plus de traiter les déchets, fournit de la chaleur à d'autres bâtiments.
Cependant, son avenir reste incertain. Elle fait l'objet d'un consensus sur la nécessité d'une modernisation ou d'une alternative. Mathieu Schneider, élu du CSE et délégué CGT chez Sénerval, souligne que, malgré son âge, l'usine pourrait continuer à fonctionner avec les bons investissements.
Cependant, son avenir reste incertain. Elle fait l'objet d'un consensus sur la nécessité d'une modernisation ou d'une alternative. Mathieu Schneider, élu du CSE et délégué CGT chez Sénerval, souligne que, malgré son âge, l'usine pourrait continuer à fonctionner avec les bons investissements.