En s’intéressant à la surpêche à Taïwan, Greenpeace a découvert un monde des horreurs. « Depuis quelques temps, en plus de documenter les conséquences de la surpêche sur les ressources halieutiques, Greenpeace met en lumière une facette de l'industrie de la pêche que l'on retrouve peu sous le feu des projecteurs : l'impact social sur les personnes qui travaillent dans cette industrie. A l'abri des regards, des travailleurs (qui sont souvent des hommes) sont victimes de nombreuses violations des droits humains, alors qu'ils ne voudraient qu'exercer leur métier de pêcheur » explique l’association par communiqué.
Dès 2016, l’ONG alertait l’opinion publique sur des cas de travail forcé et des conditions de travail épouvantables à Taïwan. « Malgré les promesses d'action, les abus ont continué. C'est la raison pour laquelle Greenpeace revient à la charge et publie un rapport intitulé "Détresse en mer" (lire le rapport : "Misery at Sea"). Ce rapport pointe du doigt la responsabilité de l'Etat taïwanais ainsi que celle de l'entreprise taïwanaise Fong Chun Formosa Fishery Company (FCF), l'un des leaders mondiaux du marché du poisson. Ces derniers, loin d'agir pour la régulation d'une filière vérolée par les scandales de travail forcé, préfèrent fermer les yeux sur les abus commis » continue le texte. Au-delà des observations générales, Greenpeace affirme avoir rassemblé des preuves concrètes. Le rapport montre ainsi que cinq anciens salariés d’une agence de recrutement ont été condamnés à dix ans de prison au Cambodge pour trafic d’être humains vivent en toute tranquillité à Taïwan.
« Il est bien sûr impossible de généraliser ces pratiques à toute une filière mais sur les bateaux battant pavillon taïwanais, les témoignages de mauvais traitements en mer se succèdent. Certains abus ressortent régulièrement dans les récits des marins : contrats de travail non réglementaires et sous-payés, violences physiques ou verbales (mauvais traitements, menaces, coups), privation de sommeil, insalubrité à bord... » continue le communiqué à consulter sur le site de l’ONG.
Dès 2016, l’ONG alertait l’opinion publique sur des cas de travail forcé et des conditions de travail épouvantables à Taïwan. « Malgré les promesses d'action, les abus ont continué. C'est la raison pour laquelle Greenpeace revient à la charge et publie un rapport intitulé "Détresse en mer" (lire le rapport : "Misery at Sea"). Ce rapport pointe du doigt la responsabilité de l'Etat taïwanais ainsi que celle de l'entreprise taïwanaise Fong Chun Formosa Fishery Company (FCF), l'un des leaders mondiaux du marché du poisson. Ces derniers, loin d'agir pour la régulation d'une filière vérolée par les scandales de travail forcé, préfèrent fermer les yeux sur les abus commis » continue le texte. Au-delà des observations générales, Greenpeace affirme avoir rassemblé des preuves concrètes. Le rapport montre ainsi que cinq anciens salariés d’une agence de recrutement ont été condamnés à dix ans de prison au Cambodge pour trafic d’être humains vivent en toute tranquillité à Taïwan.
« Il est bien sûr impossible de généraliser ces pratiques à toute une filière mais sur les bateaux battant pavillon taïwanais, les témoignages de mauvais traitements en mer se succèdent. Certains abus ressortent régulièrement dans les récits des marins : contrats de travail non réglementaires et sous-payés, violences physiques ou verbales (mauvais traitements, menaces, coups), privation de sommeil, insalubrité à bord... » continue le communiqué à consulter sur le site de l’ONG.