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Sur BFMTV, la ministre de l’Ecologie et de l’énergie, Ségolène Royal a avancé quelques pistes alternatives à l’écotaxe poids lourds. Celle qui avait alimenté les débats en parlant de « remise à plat », confirme et signe en proposant de se focaliser sur les camions étrangers.
Autoroute obligatoire et vignette à l’entrée
Les transporteurs étrangers pourraient être obligés de prendre l’autoroute, ainsi « ils devront en payer l'accès et le chiffre d'affaires des sociétés d'autoroute va augmenter. Donc on pourrait, par exemple, taxer les sociétés d'autoroute » explique-t-elle.
Par ailleurs, elle a jugé que ces transporteurs étrangers utilisent nos routes alors qu’ils ne s’acquittent pas de la taxe sur les produits pétroliers (TIPP), source de financement de nos infrastructures routières. Elle avance donc la possibilité d’une vignette obligatoire dès l’entrée du territoire : « Au lieu de faire des portiques coûteux, on peut faire payer une vignette aux camions étrangers à la frontière. »
Si les syndicats des transporteurs français se sont réjouis de ces propositions, il est peu probable que les instances européennes ne trouvent rien à redire à ces alternatives. En cas d’abandon définitif l’Etat français devra compenser à hauteur de 800 millions d’euros le consortium EcoMouv’ chargé de sa mise en place.
De plus le manque à gagner pour l’Etat serait de 1,2 milliards d’euros par an. Importante manne financière qui devait aider à développer les transports alternatifs (ferroviaire, fluvial et maritime) par le biais de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF).
Les déclarations de Ségolène Royal ne sauraient cependant suffire pour mettre à la corbeille un projet qui fait débat depuis de longs mois. La mission d’information parlementaire dédiée doit toujours rendre ses conclusions avant la fin du mois d’avril, des débats suivront.
Par ailleurs, elle a jugé que ces transporteurs étrangers utilisent nos routes alors qu’ils ne s’acquittent pas de la taxe sur les produits pétroliers (TIPP), source de financement de nos infrastructures routières. Elle avance donc la possibilité d’une vignette obligatoire dès l’entrée du territoire : « Au lieu de faire des portiques coûteux, on peut faire payer une vignette aux camions étrangers à la frontière. »
Si les syndicats des transporteurs français se sont réjouis de ces propositions, il est peu probable que les instances européennes ne trouvent rien à redire à ces alternatives. En cas d’abandon définitif l’Etat français devra compenser à hauteur de 800 millions d’euros le consortium EcoMouv’ chargé de sa mise en place.
De plus le manque à gagner pour l’Etat serait de 1,2 milliards d’euros par an. Importante manne financière qui devait aider à développer les transports alternatifs (ferroviaire, fluvial et maritime) par le biais de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF).
Les déclarations de Ségolène Royal ne sauraient cependant suffire pour mettre à la corbeille un projet qui fait débat depuis de longs mois. La mission d’information parlementaire dédiée doit toujours rendre ses conclusions avant la fin du mois d’avril, des débats suivront.