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Une tempête de sable paralyse Pékin et accentue la pollution

16/03/2021



La capitale de la Chine et son agglomération ont été frappé par une tempête de sable de grande ampleur. Outre les conséquences sur la vie et les déplacements, la tempête a nettement accentué la pollution.



Creative Commons - Pixabay
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Des dizaines de vols annulés, les déplacements et activités extérieures empêchées : lundi 15 mars Pékin a connu la plus importante tempête de sable de ces dix dernières années. Mais si le phénomène naturel est à l’origine de tous ces désagréments, le fait qu’il soit couplé à une importante pollution de l’air a rendu la situation plus inquiétante. 
 
« Les tempêtes de sable, en provenance du proche désert de Gobi, sont fréquentes au printemps dans le nord de la Chine mais les Pékinois n'avaient pas constaté un ciel aussi chargé depuis des années. En Mongolie même, six personnes sont mortes des suites de la tempête, alors que 81 autres étaient portées disparues, selon les autorités locales. La municipalité de Pékin, qui compte plus de 20 millions d'habitants, a suspendu toutes les activités sportives en extérieur dans les établissements scolaires et a conseillé aux personnes souffrant de problèmes respiratoires de ne pas sortir de chez elles » a rapporté l’Agence France presse.
 
La tempête a donné des airs de film apocalyptique à la ville. Mais outre les images impressionnantes des bâtiments emblématiques cachés par le sable, les autorités sanitaires ont diffusé des messages alarmants, rapporte l’AFP :  « La qualité de l'air était jugée "dangereuse" par le site spécialisé aqicn.org. En début de matinée, le niveau des particules PM10 était près de vingt fois supérieur aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Celui des particules PM2,5, encore plus nocives, a dépassé 560, un niveau rarement atteint ces dernières années à Pékin. Les épisodes de pollution extrême se sont raréfiés ces dernières années dans la capitale chinoise, le combat contre l'air vicié étant devenu un enjeu majeur pour le pays, qui a annoncé vouloir atteindre la neutralité carbone d'ici 2060. Mais d'après Li Shuo, de Greenpeace Chine, les activités industrielles "intenses" des dernières semaines ont contribué à la détérioration de l'air de Pékin, alors que les niveaux de production d'acier, de ciment et d'aluminium sont supérieurs à ceux observés avant l'épidémie de coronavirus. »






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