Le système immunitaire est une énigme que des chercheurs ont un peu plus élucidée. Trois chercheurs de l’université catholique de Louvain et du Barbraham Institute de Cambridge viennent en effet d’apporter leur pierre à l’édifice de la recherche dans ce domaine. « Dans un état des lieux scientifique publié dans le numéro d'octobre de la revue Trends in Immunology, trois chercheurs en immunologie et microbiologie affiliés à l'université catholique néerlandophone de Louvain (KU Leuven) et au Babraham Institute de Cambridge montrent qu'entre 60 et 80% des différences immunitaires individuelles sont liées à l'histoire et à l'environnement de chacun –les gènes se partageant le reste » nous apprend le site Slate.fr.
« De la même manière qu'il aura fallu du temps pour décrypter le code génétique, nous commençons à décrypter le code immunitaire et nous sommes en train de dépasser l'idée simpliste voulant qu'il n'y ait qu'un seul type de système immunitaire», explique Adrien Liston, le directeur du laboratoire de l’université de Louvain cité par le site.
La découverte repose sur la part entre l’innée et l’influence de l’environnement. « Ainsi, si nous héritons de nos aïeux un ensemble unique de gènes qui nous aident à combattre les maladies, notre empreinte immunitaire –comme on parle d'une empreinte digitale– est modelée au cours de notre existence. Cette partie «acquise» de notre système immunitaire est bien plus conséquente que l'«innée», vu qu'entre 60 et 80% des différences immunitaires individuelles sont imputables à notre environnement » détaille Slate.
Les maladies et autres expériences que subit notre système immunitaire le modifie. Par ailleurs l’âge et les conditions de vie ont une influence, les chercheurs ont ainsi observé que des membres d’une même famille ou des personnes partageant les mêmes conditions de vie ont des systèmes immunitaires qui présentent des similitudes
« De même, le stress, notre rythme de sommeil ou encore la qualité de l'air que nous respirons ont un impact conséquent sur les spécificités cellulaires de notre système immunitaire. D'où l'espoir que caressent désormais Liston et ses collègues: savoir si et comment des modifications volontaires de notre environnement peuvent modifier notre système immunitaire et, potentiellement, améliorer notre santé » conclue l’article.
« De la même manière qu'il aura fallu du temps pour décrypter le code génétique, nous commençons à décrypter le code immunitaire et nous sommes en train de dépasser l'idée simpliste voulant qu'il n'y ait qu'un seul type de système immunitaire», explique Adrien Liston, le directeur du laboratoire de l’université de Louvain cité par le site.
La découverte repose sur la part entre l’innée et l’influence de l’environnement. « Ainsi, si nous héritons de nos aïeux un ensemble unique de gènes qui nous aident à combattre les maladies, notre empreinte immunitaire –comme on parle d'une empreinte digitale– est modelée au cours de notre existence. Cette partie «acquise» de notre système immunitaire est bien plus conséquente que l'«innée», vu qu'entre 60 et 80% des différences immunitaires individuelles sont imputables à notre environnement » détaille Slate.
Les maladies et autres expériences que subit notre système immunitaire le modifie. Par ailleurs l’âge et les conditions de vie ont une influence, les chercheurs ont ainsi observé que des membres d’une même famille ou des personnes partageant les mêmes conditions de vie ont des systèmes immunitaires qui présentent des similitudes
« De même, le stress, notre rythme de sommeil ou encore la qualité de l'air que nous respirons ont un impact conséquent sur les spécificités cellulaires de notre système immunitaire. D'où l'espoir que caressent désormais Liston et ses collègues: savoir si et comment des modifications volontaires de notre environnement peuvent modifier notre système immunitaire et, potentiellement, améliorer notre santé » conclue l’article.