En septembre 2013, le gouvernement annonce que 34 plans ont été conçus pour la nouvelle France industrielle. Les commentateurs y voient alors une tentative de la dernière chance pour relancer l’emploi et l’activité économique.
Mi mars, cinq feuilles de route ont été validées par le gouvernement. Il s’agit de projets d’énergie avec des projets de soutien au secteur automobile électrique, de stockage d’énergie, de conception d’avions et d’un satellite électriques. Le gouvernement assure que ces projets, au-delà de leur impact vertueux sur l’environnement, permettront de créer richesses et emplois.
Mi mars, cinq feuilles de route ont été validées par le gouvernement. Il s’agit de projets d’énergie avec des projets de soutien au secteur automobile électrique, de stockage d’énergie, de conception d’avions et d’un satellite électriques. Le gouvernement assure que ces projets, au-delà de leur impact vertueux sur l’environnement, permettront de créer richesses et emplois.
Un fort engagement financier de l’Etat
Alors que certains se demandent si « l’Etat est indispensable ? » les chiffres démontrent que le gouvernement est décidé à injecter de l’argent pour s’assurer de l’engagement des industriels. Dans les colonnes de La Tribune on note un certain scepticisme : « peut-on, en revanche, imaginer une seule seconde que Peugeot ou Renault aient attendu l'Etat et le ministère du Redressement productif pour accélérer leurs travaux de recherche sur la voiture pour tous consommant moins de 2 litres aux 100 kilomètres, ou que Bolloré ne poursuive pas ses efforts dans le domaine des bornes électriques de recharge ? On peut en douter, un petit peu. »
L’Etat n’a pourtant pas lésiné sur les moyens. Il semble qu’à chacun des 34 plans, une partie de l’investissement est publique. Par exemple, pour ce qui concerne le secteur automobile, l’Etat s’est déjà engagé à financer au moins un quart du milliard d’euros nécessaire en R&D pour les cinq prochaines années. La participation se fera sous forme d’appel à projets dotés.
Alors que l’Etat est appelé à intervenir dans un nombre croissant de domaines, les observateurs du champ économique s’interrogent sur l’implication systématique de l’Etat dans des plans de relance de l’industrie. Comme si la situation économique et fiscale ne laissait aucune autre possibilité aux acteurs français pour agir sur leur compétitivité.
L’Etat n’a pourtant pas lésiné sur les moyens. Il semble qu’à chacun des 34 plans, une partie de l’investissement est publique. Par exemple, pour ce qui concerne le secteur automobile, l’Etat s’est déjà engagé à financer au moins un quart du milliard d’euros nécessaire en R&D pour les cinq prochaines années. La participation se fera sous forme d’appel à projets dotés.
Alors que l’Etat est appelé à intervenir dans un nombre croissant de domaines, les observateurs du champ économique s’interrogent sur l’implication systématique de l’Etat dans des plans de relance de l’industrie. Comme si la situation économique et fiscale ne laissait aucune autre possibilité aux acteurs français pour agir sur leur compétitivité.