Si les différentes rencontres internationales pour le climat et l’environnement ont jusqu’ici été décevantes, c’est avant tout parce que les pays industrialisés et ceux en croissance n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur une direction à prendre. Depuis, les discussions se sont déplacées vers une vision plus réaliste qui consiste à chercher à trouver des arguments tenables pour les pas en plein boom industriel.
C’est donc majoritairement autour de ces pays que les enjeux vont se situer lors de la Conférence sur le Climat de Paris fin 2015.
C’est donc majoritairement autour de ces pays que les enjeux vont se situer lors de la Conférence sur le Climat de Paris fin 2015.
Le Mexique tend la main
Après les déclarations encourageantes de la Chine (notre article), champion toutes catégories avec les Etats-Unis des émissions de CO2, c’est le Mexique qui jette un sérieux pavé dans la mare. Le pays d’Amérique centrale est en effet le premier émergent à aller plus loin que la déclaration de principe ou d’intention en affirmant s’être fixé un objectif de diminution d’émissions plus précis.
Vendredi 27 mars, le ministre mexicain de l’environnement, Juan José Guerre, a affirmé que le pays visait une baisse de 51% des émissions de carbone d’ici à 2026. « C'est un objectif très ambitieux, mais en joignant nos efforts [...] nous sommes convaincus que nous pourrons l'atteindre » explique le ministre cité par le journal Le Monde.
D’après le représentant du gouvernement mexicain cet objectif ne dépend pas de l’appui financier ou de l’aide internationale mais bien d’un effort national tenable. Cette déclaration est prometteuse pour les organisateurs de la Conférence sur le Climat puisqu’elle montre que les efforts nationaux des pays les plus dépendants de leurs énergies carbones peuvent aller loin.
Avec la création d’outils technologiques et financiers, un début de transition énergétique pourrait être envisagé même chez le pays émergents.
Vendredi 27 mars, le ministre mexicain de l’environnement, Juan José Guerre, a affirmé que le pays visait une baisse de 51% des émissions de carbone d’ici à 2026. « C'est un objectif très ambitieux, mais en joignant nos efforts [...] nous sommes convaincus que nous pourrons l'atteindre » explique le ministre cité par le journal Le Monde.
D’après le représentant du gouvernement mexicain cet objectif ne dépend pas de l’appui financier ou de l’aide internationale mais bien d’un effort national tenable. Cette déclaration est prometteuse pour les organisateurs de la Conférence sur le Climat puisqu’elle montre que les efforts nationaux des pays les plus dépendants de leurs énergies carbones peuvent aller loin.
Avec la création d’outils technologiques et financiers, un début de transition énergétique pourrait être envisagé même chez le pays émergents.