Engie a préféré renoncer face à la bronca que le projet a suscitée. Le groupe voulait en effet installer six éoliennes sur le lieu d’un ancien champ de bataille du Pas-de-Calais. Grand mal lui en a pris. « Début novembre, ce projet de parc éolien, qui devait s'installer sur un ancien champ de bataille de la Première Guerre mondiale, avait provoqué la polémique en Australie. Six éoliennes de 150 mètres de haut devaient être installées à seulement 600 mètres d'un mémorial dédié aux victimes de la bataille. C'est dans ce secteur que plusieurs divisions britanniques et australiennes avaient tenté en avril et mai 1917 de briser la ligne allemande Hindenburg, entre Arras et Soissons » raconte Le Figaro. Cette année-là, en plusieurs batailles, l’Australie a perdu environ 10 000 hommes quand 7 000 Britanniques et 10 000 Allemands mourraient au même endroit.
Le 8 novembre, le ministre Australien des anciens combattants transforme la polémique en affaire d’Etat et diplomatique en assurant à la presse qu’il va s’adresser à son homologue français pour clarifier les choses. « Deux jours plus tard, le gouvernement français, par la voix de la secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, Geneviève Darrieusecq, avait promis de «trouver une issue» qui respecte la mémoire des soldats » continue le quotidien français.
Par communiqué, Engie a officialisé sa décision d’annuler le projet. Une décision saluée par les autorités australiennes «Le groupe Engie a entendu les inquiétudes des Australiens et il a montré de l'empathie en annulant ce projet (…) les Français, 100 ans après, continuent d'estimer ce que les Australiens furent prêts à faire pour eux (…) C'est très touchant pour tous les Australiens » a déclaré le ministre australien.
Le 8 novembre, le ministre Australien des anciens combattants transforme la polémique en affaire d’Etat et diplomatique en assurant à la presse qu’il va s’adresser à son homologue français pour clarifier les choses. « Deux jours plus tard, le gouvernement français, par la voix de la secrétaire d'État auprès du ministre des Armées, Geneviève Darrieusecq, avait promis de «trouver une issue» qui respecte la mémoire des soldats » continue le quotidien français.
Par communiqué, Engie a officialisé sa décision d’annuler le projet. Une décision saluée par les autorités australiennes «Le groupe Engie a entendu les inquiétudes des Australiens et il a montré de l'empathie en annulant ce projet (…) les Français, 100 ans après, continuent d'estimer ce que les Australiens furent prêts à faire pour eux (…) C'est très touchant pour tous les Australiens » a déclaré le ministre australien.