La saison de chasse 2020-2021 n’est pas menacée. Alors que beaucoup d’activités récréatives et activités en plein air sont interdites, ce ne sera pas le cas pour la chasse. Par communiqué le ministère de la Transition écologique a donné les grandes lignes de cette décision. « Dans le cadre du confinement mis en place le 30 octobre 2020, les déplacements et les activités non essentiels sont interdits, sauf dérogation et sur demande de l’autorité administrative pour des raisons d’intérêt général. C’est dans ce cadre que seront organisées, sous le contrôle des préfets de département, des actions de régulation de la faune sauvage susceptible d’occasionner des dégâts aux cultures et aux forêts, et dont la population doit être régulée. C’est notamment le cas des populations de sangliers et de chevreuil. Pour mettre en place ce dispositif, Bérangère Abba, secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité auprès de la ministre de la Transition écologique a précisé, par circulaire, les règles mises en œuvre à l’échelon local par les préfets de département » explique le texte.
La secrétaire d’État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, a justifié cette décision en affirmant qu’il fallait « éviter un accroissement des dégâts faits aux cultures, aux forêts et aux biens par une prolifération des populations de grand gibier comme les sangliers ou les chevreuils. C’est uniquement à cette fin et sur demande de l’autorité administrative que des actions de chasse pourront avoir lieu dans les prochaines semaines. »
Les préfectures vont convoquer les instances départementales de chasse pour aborder cette question. « Cette consultation permettra également de préciser les conditions sanitaires et gestes barrières à respecter lors de ces actions exceptionnelles de chasse. A la suite de ces consultations, les préfets saisiront les présidents de Fédérations Départementales de la Chasse pour fixer dans chaque département les objectifs de prélèvements devant être réalisés. Des autorisations de destruction d’espèces susceptibles de causer des dégâts pourront être délivrées en application de l’article R. 427-6 du code de l’environnement, en fonction de l’évaluation faite au niveau départemental » conclue le ministère.
La secrétaire d’État chargée de la biodiversité, Bérangère Abba, a justifié cette décision en affirmant qu’il fallait « éviter un accroissement des dégâts faits aux cultures, aux forêts et aux biens par une prolifération des populations de grand gibier comme les sangliers ou les chevreuils. C’est uniquement à cette fin et sur demande de l’autorité administrative que des actions de chasse pourront avoir lieu dans les prochaines semaines. »
Les préfectures vont convoquer les instances départementales de chasse pour aborder cette question. « Cette consultation permettra également de préciser les conditions sanitaires et gestes barrières à respecter lors de ces actions exceptionnelles de chasse. A la suite de ces consultations, les préfets saisiront les présidents de Fédérations Départementales de la Chasse pour fixer dans chaque département les objectifs de prélèvements devant être réalisés. Des autorisations de destruction d’espèces susceptibles de causer des dégâts pourront être délivrées en application de l’article R. 427-6 du code de l’environnement, en fonction de l’évaluation faite au niveau départemental » conclue le ministère.