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Une coupure des câbles de la fibre optique et tout s’éteind ou presque. « Le mercredi 27 avril au matin, des ralentissements et des coupures d’accès à internet ont été signalés dans plusieurs grandes villes françaises, après des actes de vandalisme sur le réseau de fibres optiques. Ce sabotage a eu des conséquences partout en France, y compris en Nouvelle-Aquitaine. En Dordogne par exemple, 9 500 clients ont été touchés sur le Sarladais : plus de téléphone, plus d’Internet, de guichets de retrait… Un cable avait aussi été sectionné dans le secteur. Selon les premiers éléments de l’enquête, et les rares photos diffusées des câbles interrégionaux en fibre optique sectionnés, cette attaque était sophistiquée » rapporte Sud Ouest.
Pour mettre en difficulté tout le réseau, il suffit en fait d’avoir une connaissance de base du fonctionnement de la fibre. Puis en identifiant les endroits de passage des cables, couper ceux qui correspondent. Ensuite, le sabotage est plus ou moins appliqué mais les conséquences sont importantes avec des troubles régionaux. « Malgré l’ampleur de l’attaque, l’affaire a démontré la capacité de réparation « très rapide » des opérateurs français, estime Pierre Bonis, directeur général de l’Afnic. « Dès qu’une branche se coupe, il s’autoprotège et on bascule le trafic sur des routes secondaires, d’autres chemins de fibre optique », indique encore Thomas Reynaud. Certains veulent augmenter les sanctions, comme Michel Combot, de la Fédération française des télécoms. « Au lieu de deux ans de prison maximum, il faut passer à cinq. Et au lieu de 30.000 euros d’amende maximum, il faut passer à 75.000 euros », a-t-il demandé » continue Sud Ouest.
Alors que le déploiement de la 5G est accompagné de promesses d’équipements, de transport et même de soins, la sécurisation des infrastructures en général – au-delà de la fibre – sont effectivement des aspects essentiels. Car si les conséquence ont été ici limitées, des plans plus élaborés avec des cibles stratégiques pourraient avoir des répercussions importantes.
Pour mettre en difficulté tout le réseau, il suffit en fait d’avoir une connaissance de base du fonctionnement de la fibre. Puis en identifiant les endroits de passage des cables, couper ceux qui correspondent. Ensuite, le sabotage est plus ou moins appliqué mais les conséquences sont importantes avec des troubles régionaux. « Malgré l’ampleur de l’attaque, l’affaire a démontré la capacité de réparation « très rapide » des opérateurs français, estime Pierre Bonis, directeur général de l’Afnic. « Dès qu’une branche se coupe, il s’autoprotège et on bascule le trafic sur des routes secondaires, d’autres chemins de fibre optique », indique encore Thomas Reynaud. Certains veulent augmenter les sanctions, comme Michel Combot, de la Fédération française des télécoms. « Au lieu de deux ans de prison maximum, il faut passer à cinq. Et au lieu de 30.000 euros d’amende maximum, il faut passer à 75.000 euros », a-t-il demandé » continue Sud Ouest.
Alors que le déploiement de la 5G est accompagné de promesses d’équipements, de transport et même de soins, la sécurisation des infrastructures en général – au-delà de la fibre – sont effectivement des aspects essentiels. Car si les conséquence ont été ici limitées, des plans plus élaborés avec des cibles stratégiques pourraient avoir des répercussions importantes.