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Le fait religieux apparaît de plus en plus au sein même des entreprises, où les employeurs doivent composer avec management et respect des religions.
Un article en ligne du journal Les Echos explique le délicat rapport qu’il existe entre religion, management et RSE, et dépeint la pression qu’une telle situation « engendre, tant dans les médias que sur l’opinion publique, d’autant que la question religieuse demeure un sujet largement méconnu dans un pays qui se refuse officiellement – obstinément diront certains – à faire état de statistiques ethniques. »
Un article en ligne du journal Les Echos explique le délicat rapport qu’il existe entre religion, management et RSE, et dépeint la pression qu’une telle situation « engendre, tant dans les médias que sur l’opinion publique, d’autant que la question religieuse demeure un sujet largement méconnu dans un pays qui se refuse officiellement – obstinément diront certains – à faire état de statistiques ethniques. »
Une problématique complexe
L’article des Echos explique que « la problématique des croyances et des pratiques religieuses est complexe, bien plus qu’on ne le pense souvent », ajoutant qu’ « il ne suffit pas d’opposer laïcité et religion ni de céder à toutes les revendications sans discernement, ni encore de refuser de prendre position et laisser les managers régler seuls les conflits sur le terrain, pour espérer régler la question. »
Le professeur Jean-Pierre Machelon, auteur du Rapport sur « Les relations des cultes avec les pouvoirs publics » (2006), ministère de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire explique que « La France est ainsi le pays européen qui compte le plus grand nombre de musulmans, de juifs et de bouddhistes », précisant que : « complexe, multiple et difficile à saisir, offrant au regard une multitude de groupes, de structures et d’affiliations de natures, de tailles et de pratiques différentes : tel se présente le tableau confessionnel de la France contemporaine. »
L’article ajoute que « selon l’ONU, dans leur vie quotidienne, nombreux sont les membres de communautés religieuses ou partageant une croyance qui doivent faire face à une discrimination sur la base de leur religion ou de leur croyance », et que par conséquent, « ils sont soumis à des restrictions injustifiées dans l’exercice de leurs droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux. »
Ainsi, l’article des Echos souligne que « la non-discrimination des croyances religieuses s’inscrit dans le champ de la diversité culturelle et du dialogue des cultures, c’est-à-dire de la lutte contre les discriminations laquelle est, avec les Droits de l’Homme, une thématique centrale du volet social et sociétal de la RSE. »
Selon un texte de l’UNESCO : « Dans sa riche diversité, la culture a une valeur intrinsèque aussi bien pour le développement que pour la cohésion sociale et la paix. Parallèlement, la reconnaissance de la diversité culturelle – par une utilisation novatrice des médias et des technologies de l’information en particulier – est propice au dialogue entre les civilisations et les cultures, au respect et à la compréhension mutuelle. »
Et comme l’affirme l’article, c’est « dans cet esprit selon nous qu’il convient d’aborder le fait religieux au sein des entreprises, sans fausse naïveté toutefois, car les stéréotypes et les préjugés sont tenaces », ajoutant que « la communication interculturelle et interconfessionnelle connaît, et connaîtra encore, pour longtemps, de douloureux moments. »
Lire l'intégralité de l'article des Echos ici
Le professeur Jean-Pierre Machelon, auteur du Rapport sur « Les relations des cultes avec les pouvoirs publics » (2006), ministère de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire explique que « La France est ainsi le pays européen qui compte le plus grand nombre de musulmans, de juifs et de bouddhistes », précisant que : « complexe, multiple et difficile à saisir, offrant au regard une multitude de groupes, de structures et d’affiliations de natures, de tailles et de pratiques différentes : tel se présente le tableau confessionnel de la France contemporaine. »
L’article ajoute que « selon l’ONU, dans leur vie quotidienne, nombreux sont les membres de communautés religieuses ou partageant une croyance qui doivent faire face à une discrimination sur la base de leur religion ou de leur croyance », et que par conséquent, « ils sont soumis à des restrictions injustifiées dans l’exercice de leurs droits civils, culturels, économiques, politiques et sociaux. »
Ainsi, l’article des Echos souligne que « la non-discrimination des croyances religieuses s’inscrit dans le champ de la diversité culturelle et du dialogue des cultures, c’est-à-dire de la lutte contre les discriminations laquelle est, avec les Droits de l’Homme, une thématique centrale du volet social et sociétal de la RSE. »
Selon un texte de l’UNESCO : « Dans sa riche diversité, la culture a une valeur intrinsèque aussi bien pour le développement que pour la cohésion sociale et la paix. Parallèlement, la reconnaissance de la diversité culturelle – par une utilisation novatrice des médias et des technologies de l’information en particulier – est propice au dialogue entre les civilisations et les cultures, au respect et à la compréhension mutuelle. »
Et comme l’affirme l’article, c’est « dans cet esprit selon nous qu’il convient d’aborder le fait religieux au sein des entreprises, sans fausse naïveté toutefois, car les stéréotypes et les préjugés sont tenaces », ajoutant que « la communication interculturelle et interconfessionnelle connaît, et connaîtra encore, pour longtemps, de douloureux moments. »
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