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Difficile d’évaluer une température sur le papier. A ce titre, Le Monde publie un reportage très éclairant sur la canicule hors norme qui frappe l’Inde et le Pakistan : « La décharge de Bhalswa, à New Delhi, qui s’étend sur une superficie équivalente à cinquante terrains de football et dont la hauteur dépasse celle d’un immeuble de dix-sept étages, a pris feu mardi soir. Le sinistre a rapidement transformé l’effroyable montagne de détritus en un véritable enfer, embrasant le ciel nocturne et crachant d’épouvantables fumées toxiques et puantes sur l’agglomération et ses 25 millions d’habitants. Sous l’effet de la chaleur, le méthane généré par la matière organique en décomposition s’est enflammé. La capitale de l’Inde, qui, comme le reste de l’Asie du Sud, est au cœur d’une vague de chaleur record, a été enveloppée d’une épaisse fumée âcre ».
La série de clichés sélectionnés par le quotidien permet de voir ce que donne des pics de températures allant jusqu’à 50°C à certains endroits. Sécheresse extrême, pénuries d’eau, coupures de courant électrique et défis sanitaires posés par l’empilement de déchets sont ainsi montré.
« Plusieurs régions de ce pays de 1,4 milliard d’habitants signalaient une baisse de l’approvisionnement en eau qui ne fera que s’aggraver jusqu’aux pluies annuelles de la mousson en juin et juillet. Malgré la touffeur, les ouvriers continuaient de s’activer.
Le mois de mai s’annonce encore plus éprouvant, avec des températures suffocantes et une pollution de l’air décuplée. Cette vague de chaleur, la plus élevée depuis cent vingt-deux ans, fait craindre que ces conditions météorologiques extrêmes ne deviennent la nouvelle norme. Les scientifiques affirment qu’en raison du changement climatique, des vagues de chaleur sont plus fréquentes mais aussi plus sévères. La très grande majorité des Indiens sont pauvres et contraints de supporter ces conditions extrêmes sans air conditionné, sans ventilateur, dans des habitats inadaptés. La capitale indienne, comme toutes les grandes mégapoles, compte des centaines de milliers de sans-abri, vivant dans des bidonvilles où l’eau potable n’est pas accessible » ajoute le journal.
Retrouver ici en intégralité le reportage photos du « Monde »
La série de clichés sélectionnés par le quotidien permet de voir ce que donne des pics de températures allant jusqu’à 50°C à certains endroits. Sécheresse extrême, pénuries d’eau, coupures de courant électrique et défis sanitaires posés par l’empilement de déchets sont ainsi montré.
« Plusieurs régions de ce pays de 1,4 milliard d’habitants signalaient une baisse de l’approvisionnement en eau qui ne fera que s’aggraver jusqu’aux pluies annuelles de la mousson en juin et juillet. Malgré la touffeur, les ouvriers continuaient de s’activer.
Le mois de mai s’annonce encore plus éprouvant, avec des températures suffocantes et une pollution de l’air décuplée. Cette vague de chaleur, la plus élevée depuis cent vingt-deux ans, fait craindre que ces conditions météorologiques extrêmes ne deviennent la nouvelle norme. Les scientifiques affirment qu’en raison du changement climatique, des vagues de chaleur sont plus fréquentes mais aussi plus sévères. La très grande majorité des Indiens sont pauvres et contraints de supporter ces conditions extrêmes sans air conditionné, sans ventilateur, dans des habitats inadaptés. La capitale indienne, comme toutes les grandes mégapoles, compte des centaines de milliers de sans-abri, vivant dans des bidonvilles où l’eau potable n’est pas accessible » ajoute le journal.
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