Peut-on faire sans les neonicotinoïdes ? La filière de la betterave dit que non, et le gouvernement est d’accord. Alors que le débat sur les pesticides et l’environnement se heurte régulièrement à la réalité des métiers de l’agriculture, l’exemple que nous avons sous les yeux résume parfaitement les enjeux.
Face à une maladie causée par un puceron, les producteurs de betteraves voient leurs cultures traverser une période compliquée avec une baisse des rendements qui fluctue entre 30 et 50%. « Outre la promesse d’indemnisations et le lancement d’un effort de recherche ad hoc, le gouvernement annonce pour l’automne une « modification législative » permettant « pour la campagne 2021 et le cas échéant les deux campagnes suivantes tout au plus » des dérogations permettant l’usage de semences enrobées de pesticides dits « néonicotinoïdes ». Au ministère de l’agriculture, on assure que ces dérogations ne concerneront que la betterave » raconte Le Monde .
Interdits depuis 2016, ces pesticides tueurs d’abeilles ont été bannis de l’UE notamment pour freiner la chute inquiétante de ces insectes pollinisateurs. Mais alors que l’on comprend le drame pour les producteurs, ce sont deux priorités contradictoires qui se heurtent. Nous rappelant que c’est toujours le cas dans ce domaine. Personne ne pollue pour le plaisir et personne ne veut plomber l’activité des exploitants. Mais en choisissant une solution intermédiaire, le gouvernement ne tranche pas en assumant une priorité plutôt qu’une autre.
« Au cabinet du ministre de l’agriculture et de l’alimentation, on assure qu’aucune alternative aux néonicotinoïdes n’est possible. Le discours est plus nuancé à l’Institut technique de la betterave, où l’on assure que l’un des produits alternatifs est trop toxique pour les insectes auxiliaires et que « deux autres possibilités existent, mais ce sont des substances qui ne persistent pas suffisamment ». Et nécessitent donc des passages réguliers sur les parcelles » précise Le Monde. Démontrant un peu plus que le débat est loin d’être clôt.
Face à une maladie causée par un puceron, les producteurs de betteraves voient leurs cultures traverser une période compliquée avec une baisse des rendements qui fluctue entre 30 et 50%. « Outre la promesse d’indemnisations et le lancement d’un effort de recherche ad hoc, le gouvernement annonce pour l’automne une « modification législative » permettant « pour la campagne 2021 et le cas échéant les deux campagnes suivantes tout au plus » des dérogations permettant l’usage de semences enrobées de pesticides dits « néonicotinoïdes ». Au ministère de l’agriculture, on assure que ces dérogations ne concerneront que la betterave » raconte Le Monde .
Interdits depuis 2016, ces pesticides tueurs d’abeilles ont été bannis de l’UE notamment pour freiner la chute inquiétante de ces insectes pollinisateurs. Mais alors que l’on comprend le drame pour les producteurs, ce sont deux priorités contradictoires qui se heurtent. Nous rappelant que c’est toujours le cas dans ce domaine. Personne ne pollue pour le plaisir et personne ne veut plomber l’activité des exploitants. Mais en choisissant une solution intermédiaire, le gouvernement ne tranche pas en assumant une priorité plutôt qu’une autre.
« Au cabinet du ministre de l’agriculture et de l’alimentation, on assure qu’aucune alternative aux néonicotinoïdes n’est possible. Le discours est plus nuancé à l’Institut technique de la betterave, où l’on assure que l’un des produits alternatifs est trop toxique pour les insectes auxiliaires et que « deux autres possibilités existent, mais ce sont des substances qui ne persistent pas suffisamment ». Et nécessitent donc des passages réguliers sur les parcelles » précise Le Monde. Démontrant un peu plus que le débat est loin d’être clôt.