Mardi 25 février, Wise-Paris, cabinet d’étude spécialiste du nucléaire, a publié une enquête commandée par l’association Greenpeace. Il s’agit d’une étude des enjeux du vieillissement des réacteurs nucléaires après 40 années d’utilisation.
D’après Greenpeace, les coûts de prolongement remettent largement en question le principe de rentabilité de cette option. L’association demande ainsi à ce que la loi fixe à 40 ans l’âge limite des réacteurs et que l’objectif en renouvelables soit de 45% pour 2030.
D’après Greenpeace, les coûts de prolongement remettent largement en question le principe de rentabilité de cette option. L’association demande ainsi à ce que la loi fixe à 40 ans l’âge limite des réacteurs et que l’objectif en renouvelables soit de 45% pour 2030.
Trois scénarios : 400 millions, 1,4 milliard ou 4,4 milliards
Trois scenarios ont été envisagés pour évaluer les coûts de travaux et de maintien des réacteurs après 40 ans d’exploitation. Ils sont basés sur cinq facteurs : la sûreté, la conformité, les orientations techniques, le processus de décision et les délais d’application.
Chaque scénario correspond à un niveau d’exigence sécuritaire qui implique un plus grand investissement financier et technique. Le premier (S1) envisage une situation de sûreté dégradée, le deuxième (S2) de sûreté préservée et le troisième (S3) de sûreté renforcée.
Cette classification faite, Wise-Paris a estimé les coûts de chaque opération avec une marge d’erreur indiquée à chaque fois. Le scénario S1 couterait ainsi 400 millions d’euros par réacteur avec une marge d’erreur de 150 millions. Le S2, 1,4 milliard d’euros par réacteur avec une marge de 600 millions. Enfin le S3, pourrait coûter jusqu’à 4,4 milliards d’euros, avec une marge de 1,85 milliard.
Le site spécialisé actu-environnement.com, explique ces importantes marges « par l’absence d’informations sur le coût des travaux réalisés par EDF et par le fait que certains des travaux envisagés n’ont jamais été réalisés. »
Pour l’association Greenpeace ce rapport de Wise-Paris démonte l’argument de la rentabilité du nucléaire. Les militants écologistes estiment dans le communiqué qui accompagne les résultats de l’étude qu'il est « impossible d’évaluer, dans une logique financière, si ces investissements seraient rentabilisés. »
Chaque scénario correspond à un niveau d’exigence sécuritaire qui implique un plus grand investissement financier et technique. Le premier (S1) envisage une situation de sûreté dégradée, le deuxième (S2) de sûreté préservée et le troisième (S3) de sûreté renforcée.
Cette classification faite, Wise-Paris a estimé les coûts de chaque opération avec une marge d’erreur indiquée à chaque fois. Le scénario S1 couterait ainsi 400 millions d’euros par réacteur avec une marge d’erreur de 150 millions. Le S2, 1,4 milliard d’euros par réacteur avec une marge de 600 millions. Enfin le S3, pourrait coûter jusqu’à 4,4 milliards d’euros, avec une marge de 1,85 milliard.
Le site spécialisé actu-environnement.com, explique ces importantes marges « par l’absence d’informations sur le coût des travaux réalisés par EDF et par le fait que certains des travaux envisagés n’ont jamais été réalisés. »
Pour l’association Greenpeace ce rapport de Wise-Paris démonte l’argument de la rentabilité du nucléaire. Les militants écologistes estiment dans le communiqué qui accompagne les résultats de l’étude qu'il est « impossible d’évaluer, dans une logique financière, si ces investissements seraient rentabilisés. »