Ce ne sont pas tant les records qui doivent être retenus, mais la tendance générale. Car si les températures enregistrées dans le Nord de l’Europe mercredi 27 février étaient une exception, ce ne serait qu’une anecdote. « La France a battu mercredi le record de l'après-midi la plus chaude pour un mois de février, avec au moins 20,9 °C en moyenne, une température digne d'un mois de mai. Avec ces chaleurs, le Royaume-Uni est frappé par une vague d'incendies inédite au mois de février. Les températures sont également printanières en Scandinavie, avec un record battu samedi à Kvikkjokk en Suède (9,1 °C) à l'entrée du cercle polaire » rapporte Le Figaro .
La météo n’est pas le climat, mais la tendance est tout de même claire. D’année en année, avec parfois des légères exceptions, les hivers sont plus courts et donc globalement plus doux. Car si dans l’histoire des records de températures ont été enregistrés à des périodes très variées, ils relevaient plus de l’exceptionnel. « Pour l'instant, on ne peut tirer aucune conclusion. Mais l'épisode que nous vivons est exceptionnel. L'Australie, de son côté, a traversé un épisode caniculaire remarquable il y a quelques semaines. De manière générale, les températures des derniers mois étaient particulièrement élevées », explique au Figaro, le chercheur au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, Robert Vautard.
« Cette succession de basses pressions et de hautes pressions s'accompagne d'échanges de masses d'air dans des directions nord-sud, ajoute le prévisionniste. Sur la façade atlantique, l'air chaud remonte du sud, provoquant les températures printanières, et à l'est, l'air froid venu du cercle polaire redescend vers les Balkans et la Méditerranée centrale, provoquant aussi des anomalies thermiques et de la neige » précise le quotidien. Un grand chamboulement qui est analysé très sérieusement par les chercheurs même s’il faudra prendre plus de recul pour en évaluer la portée.
La météo n’est pas le climat, mais la tendance est tout de même claire. D’année en année, avec parfois des légères exceptions, les hivers sont plus courts et donc globalement plus doux. Car si dans l’histoire des records de températures ont été enregistrés à des périodes très variées, ils relevaient plus de l’exceptionnel. « Pour l'instant, on ne peut tirer aucune conclusion. Mais l'épisode que nous vivons est exceptionnel. L'Australie, de son côté, a traversé un épisode caniculaire remarquable il y a quelques semaines. De manière générale, les températures des derniers mois étaient particulièrement élevées », explique au Figaro, le chercheur au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, Robert Vautard.
« Cette succession de basses pressions et de hautes pressions s'accompagne d'échanges de masses d'air dans des directions nord-sud, ajoute le prévisionniste. Sur la façade atlantique, l'air chaud remonte du sud, provoquant les températures printanières, et à l'est, l'air froid venu du cercle polaire redescend vers les Balkans et la Méditerranée centrale, provoquant aussi des anomalies thermiques et de la neige » précise le quotidien. Un grand chamboulement qui est analysé très sérieusement par les chercheurs même s’il faudra prendre plus de recul pour en évaluer la portée.