S’il est autant populaire, c’est qu’il manque légèrement sa cible. Le dispositif de la prime à la conversion rencontre un tel succès que le gouvernement a décidé de durcir les condititions. « Très populaire, ce dispositif d'aide au remplacement d'un véhicule ancien par un véhicule moins polluant sera restreint à partir du 1er août. Ses conditions d'attribution seront plus strictes et les montants attribués seront réduits dans de nombreux cas, annonce un décret du ministère de la Transition écologique, mercredi 17 juillet » nous apprend France Info .
Les véhicules qui coutent plus de 60 000 euros seront désormais exclus du dispositif. Et pour pouvoir en bénéficier il faudra choisir une voiture qui émet moins de 117 grammes de CO2 par kilomètre contre 122 grammes jusqu’ici. « Les véhicules classés en vignette Crit'air 2 et immatriculés avant le 1er septembre 2019 ne seront plus du tout éligibles à la prime à la conversion, excluant donc du dispositif tous les véhicules diesels immatriculés avant cette date. En revanche, les véhicules flex-fuel (qui peuvent utiliser plusieurs types de carburants) fonctionnant au superéthanol E85 seront favorisés car leur éligibilité prendra en compte un abattement de 40% sur leurs émissions de CO2 » lit-on plus loin.
Les conditions de revenus sont également changées. « Le montant de l'aide, qui dépendait du caractère imposable ou non du ménage, sera désormais fonction du "revenu fiscal de référence par part" et "les différents niveaux de prime sont revus à la baisse à l'exception des véhicules les plus propres", indique le décret. La prime pourra cependant toujours atteindre jusqu'à 5 000 euros pour les ménages les plus modestes qui veulent acheter une voiture hybride ou électrique » précise France Info.Avec environ 10 000 véhicules par semaine, la prime fonctionne tellement bien que la barre du million de primes pourrait être dépassée l’année prochaine. Avec un coût pour l’Etat qui explique certainement ce revirement soudain. Du côté des constructeurs, observer que certains de leurs modèles sont à quelques jours d’une sortie du dispositif fait grincer des dents.
Les véhicules qui coutent plus de 60 000 euros seront désormais exclus du dispositif. Et pour pouvoir en bénéficier il faudra choisir une voiture qui émet moins de 117 grammes de CO2 par kilomètre contre 122 grammes jusqu’ici. « Les véhicules classés en vignette Crit'air 2 et immatriculés avant le 1er septembre 2019 ne seront plus du tout éligibles à la prime à la conversion, excluant donc du dispositif tous les véhicules diesels immatriculés avant cette date. En revanche, les véhicules flex-fuel (qui peuvent utiliser plusieurs types de carburants) fonctionnant au superéthanol E85 seront favorisés car leur éligibilité prendra en compte un abattement de 40% sur leurs émissions de CO2 » lit-on plus loin.
Les conditions de revenus sont également changées. « Le montant de l'aide, qui dépendait du caractère imposable ou non du ménage, sera désormais fonction du "revenu fiscal de référence par part" et "les différents niveaux de prime sont revus à la baisse à l'exception des véhicules les plus propres", indique le décret. La prime pourra cependant toujours atteindre jusqu'à 5 000 euros pour les ménages les plus modestes qui veulent acheter une voiture hybride ou électrique » précise France Info.Avec environ 10 000 véhicules par semaine, la prime fonctionne tellement bien que la barre du million de primes pourrait être dépassée l’année prochaine. Avec un coût pour l’Etat qui explique certainement ce revirement soudain. Du côté des constructeurs, observer que certains de leurs modèles sont à quelques jours d’une sortie du dispositif fait grincer des dents.