Pêcher durable d’accord, mais comment prendre du recul sur les pratiques ? C’est à cette délicate question que le WWF et le MSC avec son « Référentiel Pêche Durable ». Forts du savoir-faire du second et de la notoriété du premier, les deux acteurs se sont engagés dans le projet Medfish pour commencer à analyser la durabilité de quatorze pêcheries, sept françaises et sept espagnoles.
« Conformément aux règles du MSC, des organismes de certification indépendants accompagnés d'experts locaux seront ainsi en charge de pré-évaluer les performances de ces pêcheries sur la base du référentiel MSC. Des plans de progrès sur-mesure seront ensuite proposés aux pêcheries impliquées » explique par communiqué le WWF.
« Conformément aux règles du MSC, des organismes de certification indépendants accompagnés d'experts locaux seront ainsi en charge de pré-évaluer les performances de ces pêcheries sur la base du référentiel MSC. Des plans de progrès sur-mesure seront ensuite proposés aux pêcheries impliquées » explique par communiqué le WWF.
Mieux connaitre pour mieux agir
Le projet est titanesque. Avant cette phase d’expérimentation, un travail d’analyse en amont a été effectué. « La première phase du projet MedFish a consisté à mieux connaître la structuration et le fonctionnement des pêcheries en Méditerranée. Réalisée par deux organismes de certification indépendants (SAI Global en France et Acoura Marine en Espagne), une première étape de recensement a tout d'abord permis de lister l'ensemble des pêcheries existantes dans les zones couvertes par le Projet Medfish : 337 pêcheries en France et 370 en Espagne » explique le texte.
Ensuite, lit-on plus loin, « une phase plus approfondie de cartographie a permis de répertorier les pratiques et l'environnement de 47 pêcheries en France et 50 en Espagne et de décrire respectivement les 41 et 42 espèces concernées par ces pêcheries : une cartographie représentative des caractéristiques de la pêche en Méditerranée, de sa gestion et de l'environnement marin méditerranéen dans son ensemble. »
Signe que l’évolution de la situation ne dépend pas uniquement de la bonne volonté des acteurs mais de la connaissance approfondie du sujet, le programme est une avancée considérable dans la proposition de normes précises. Une affaire à suivre donc.
Ensuite, lit-on plus loin, « une phase plus approfondie de cartographie a permis de répertorier les pratiques et l'environnement de 47 pêcheries en France et 50 en Espagne et de décrire respectivement les 41 et 42 espèces concernées par ces pêcheries : une cartographie représentative des caractéristiques de la pêche en Méditerranée, de sa gestion et de l'environnement marin méditerranéen dans son ensemble. »
Signe que l’évolution de la situation ne dépend pas uniquement de la bonne volonté des acteurs mais de la connaissance approfondie du sujet, le programme est une avancée considérable dans la proposition de normes précises. Une affaire à suivre donc.