Les associations plaignantes vont obtenir des réponses à leurs questions. Le parquet de Paris vient d’annoncer la mise en examen de Lubrizol pour « déversement de substances nuisibles » et des négligences. L’annonce a été faite par communiqué jeudi 27 février. S’il ne s’agit évidemment pas d’une condamnation, l’information judiciaire a estimé qu’il y avait suffisamment d’éléments pour mettre en examen l’entreprise, propriété de Warren Buffett. « À la suite de sa mise en examen, la société Lubrizol France a été placée sous contrôle judiciaire, avec l’obligation de s’acquitter d’un cautionnement d’un montant de 375.000 euros et l’obligation de constituer une sûreté à hauteur de 4 millions d’euros, conformément aux réquisitions du parquet », pour faire face à d’éventuels dédommagements de victimes, explique le communiqué.
Si l’on ne sait toujours pas ce qui a déclenché l’incendie, des manquements aux règles de sécurité ont été observées par les assurances, deux semaines avant que le feu ne démarre. « La société est également soupçonnée de n'avoir pas prévu «de moyens suffisants en débit d'eau pour lutter efficacement contre l'incendie » et de ne « pas avoir étudié les effets dominos » d'un potentiel sinistre sur les sites voisins, classés Seveso. Normandie Logistique (NL), site voisin qui a également brûlé, a pour sa part été placé sous le statut de témoin assisté des chefs de « non-transmission au préfet des indications relatives à une installation classée fonctionnant au bénéfice des droits acquis et d’exploitation non conforme d’une installation classée ayant porté une atteinte grave à la santé, la sécurité ou dégradé substantiellement la faune, la flore, la qualité de l’air, du sol ou de l’eau ». Au total, 9505 tonnes de produits majoritairement chimiques ont brûlé au cours de cet incendie » rapporte Le Figaro. Le temps judiciaire va désormais s’installer mais la procédure doit permettre de poser méthodiquement toutes les questions suggérées par les riverains.
Si l’on ne sait toujours pas ce qui a déclenché l’incendie, des manquements aux règles de sécurité ont été observées par les assurances, deux semaines avant que le feu ne démarre. « La société est également soupçonnée de n'avoir pas prévu «de moyens suffisants en débit d'eau pour lutter efficacement contre l'incendie » et de ne « pas avoir étudié les effets dominos » d'un potentiel sinistre sur les sites voisins, classés Seveso. Normandie Logistique (NL), site voisin qui a également brûlé, a pour sa part été placé sous le statut de témoin assisté des chefs de « non-transmission au préfet des indications relatives à une installation classée fonctionnant au bénéfice des droits acquis et d’exploitation non conforme d’une installation classée ayant porté une atteinte grave à la santé, la sécurité ou dégradé substantiellement la faune, la flore, la qualité de l’air, du sol ou de l’eau ». Au total, 9505 tonnes de produits majoritairement chimiques ont brûlé au cours de cet incendie » rapporte Le Figaro. Le temps judiciaire va désormais s’installer mais la procédure doit permettre de poser méthodiquement toutes les questions suggérées par les riverains.