Lutter contre le plastique en s’attaquant aux entreprises et aux lobbys. C’est en substance ce que le groupe socialiste au parlement européen demande à la Commission. « Le Parlement européen a adopté aujourd'hui un rapport ambitieux pour éradiquer le plastique en Europe. Si les eurodéputés socialistes et radicaux se félicitent de l'adoption de ce rapport, ils dénoncent l'absence de proposition concrète de la part de la Commission européenne » commence le communiqué sans ambages.
Dans ce texte offensif, le groupe parlementaire cherche à se positionner vigoureusement sur le sujet, reprochant à la Commission européenne d’avoir trop articulé les débats autour des pratiques des consommateurs plutôt que sur les comportements des entreprises et des lobbys. C’est ce que fait remarquer le vice-président du groupe, le Français Eric Andrieu, dans une analogie dont la logique est discutable « Non, les coupables ne sont pas nos citoyens européens qui jettent leurs paquets de chips dans des poubelles recyclables, et il faut arrêter la culpabilisation des consommateurs dictée par l'industrie et les lobbies de l'emballage plastique. Arrêtez avec cette logique néo-libérale, que nous connaissons trop bien en France et qui consiste à dire que la pollution, c'est la faute du consommateur, la crise financière, c'est la faute des ménages et le chômage, c'est la faute des chômeurs. »
S’il y a clairement ici une tentative de politiser le débat, l’eurodéputé est dans la droite ligne de son groupe lorsqu’il déclare que « la proposition de la Commission européenne est une goutte d'eau. Ce n'est pas en interdisant les bâtonnets de coton-tige, les couverts, les assiettes, les pailles et les bâtonnets mélangeurs pour boissons et les tiges pour ballons de baudruche que nous allons régler le problème ! » Pour les élus, il est urgent de mettre la pression sur les industries qui produisent du plastique pour fermer le robinet à la source.
Dans ce texte offensif, le groupe parlementaire cherche à se positionner vigoureusement sur le sujet, reprochant à la Commission européenne d’avoir trop articulé les débats autour des pratiques des consommateurs plutôt que sur les comportements des entreprises et des lobbys. C’est ce que fait remarquer le vice-président du groupe, le Français Eric Andrieu, dans une analogie dont la logique est discutable « Non, les coupables ne sont pas nos citoyens européens qui jettent leurs paquets de chips dans des poubelles recyclables, et il faut arrêter la culpabilisation des consommateurs dictée par l'industrie et les lobbies de l'emballage plastique. Arrêtez avec cette logique néo-libérale, que nous connaissons trop bien en France et qui consiste à dire que la pollution, c'est la faute du consommateur, la crise financière, c'est la faute des ménages et le chômage, c'est la faute des chômeurs. »
S’il y a clairement ici une tentative de politiser le débat, l’eurodéputé est dans la droite ligne de son groupe lorsqu’il déclare que « la proposition de la Commission européenne est une goutte d'eau. Ce n'est pas en interdisant les bâtonnets de coton-tige, les couverts, les assiettes, les pailles et les bâtonnets mélangeurs pour boissons et les tiges pour ballons de baudruche que nous allons régler le problème ! » Pour les élus, il est urgent de mettre la pression sur les industries qui produisent du plastique pour fermer le robinet à la source.