Didier Migaud, le président de la Cour des comptes a présenté à l’Assemblée nationale le rapport de 600 pages de l’institution sur « la mise en œuvre par la France du paquet énergie-climat » institué par l’Union européenne. Devant un hémicycle particulièrement vide il a explosé les conclusions du rapport. Selon lui, les mesures et résolutions allant dans le bon sens sont « foisonnantes » mais sont « insuffisamment évaluées » et manquent d’une « cohérence nécessaire ».
« La Cour recommande de renforcer le pilotage »
« Les objectifs 2020 en matière de réduction d'émission de GES et d'efficacité énergétique paraissent pouvoir être atteints » a dit M Digaud. La Cour des comptes estime cependant que la solution repose sur le renforcement du « pilotage de cette politique qui est interministérielle par nature. »
Il a expliqué aux députés qu’il fallait analyser au cas par cas les stratégies et plans qui visent à atteindre les objectifs européens. Selon lui, certaines démarches sont menées « sous des hypothèses volontaristes particulièrement fortes, voire, pour certaines, irréalistes, notamment en matière de construction de logements et de rénovation thermique. »
Ainsi, beaucoup de mesures viseraient à mettre en place des systèmes vertueux mais incohérents. « Concentrées (les mesures) sur le logement et le tertiaire qui ne sont pas les principaux émetteurs, elles traitent le transport par des mesures coûteuses mais peu efficaces et font une quasi impasse sur l'agriculture » a-t-il dit.
Le rapport donne des pistes plus précises pour atteindre « cette efficacité ». Elle serait à « trouver dans une nouvelle organisation de la mobilité, de l'aménagement de l'espace et du bâti, dans une manière nouvelle de penser les circuits reliant les lieux de production et de consommation, ou, encore, dans une modification du modèle alimentaire. »
Il a expliqué aux députés qu’il fallait analyser au cas par cas les stratégies et plans qui visent à atteindre les objectifs européens. Selon lui, certaines démarches sont menées « sous des hypothèses volontaristes particulièrement fortes, voire, pour certaines, irréalistes, notamment en matière de construction de logements et de rénovation thermique. »
Ainsi, beaucoup de mesures viseraient à mettre en place des systèmes vertueux mais incohérents. « Concentrées (les mesures) sur le logement et le tertiaire qui ne sont pas les principaux émetteurs, elles traitent le transport par des mesures coûteuses mais peu efficaces et font une quasi impasse sur l'agriculture » a-t-il dit.
Le rapport donne des pistes plus précises pour atteindre « cette efficacité ». Elle serait à « trouver dans une nouvelle organisation de la mobilité, de l'aménagement de l'espace et du bâti, dans une manière nouvelle de penser les circuits reliant les lieux de production et de consommation, ou, encore, dans une modification du modèle alimentaire. »