Petit à petit, lancer après lancer ce sont autant de bouts de ferrailles ou d’objets insolites qui sont retirés du fond de l’eau et jetés dans des poubelles appropriées quand ils ne peuvent pas être récupérés. Dans un long reportage à ce sujet, Le Figaro raconte comment la pêche à l’aimant est devenue une activité de plus en plus populaire. Avec des particuliers dans leur coin mais aussi des associations ou des amicales. « « Tout ce que vous pouvez imaginer de métallique se trouve dans l’eau. Citez-moi n’importe quoi, on l’a sorti », met au défi Didier Hau, président de L’Aimant dunkerquois. Vélos, scooters, carcasses de voitures, barrières de chantier, caddies, coffres-forts… Créée en 2018, son association a déjà repêché 58 tonnes de déchets dans le port de Dunkerque (Nord) et les cours d’eau de la région. Pari réussi : les eaux sont de plus en plus propres et les pêcheurs s’accrochent moins » rapporte d’abord le quotidien.
Mais si les effets bénéfiques sont évidents, l’explosion de la pratique est suivie de plus en plus près par les autorités : « Chasse au trésor pour les uns, acte citoyen et dépollution fluviale pour les autres, la pêche à l’aimant consiste à repêcher des objets métalliques dans les cours d’eau à l’aide d’un aimant néodyme solidement accroché au bout d’une corde. La force d’adhérence de l’aimant varie de 50 kg à plus d’une tonne. Si certains pêcheurs à l’aimant livrent ou revendent leurs trouvailles chez un ferrailleur, d’autres font appel aux services municipaux, parfois surchargés. »
Pour s’y adonner, il faut respecter la même réglementation que pour la recherche dans le sol à savoir avoir une autorisation. « Une note, qui peut être téléchargée ici, a été adressée par le ministère de l’Intérieur le 5 juin 2019 à tous les préfets. Elle rappelle le cadre légal de telles prospections (Edit de Colbert et code du patrimoine). Elle précise que « bien qu’étant souvent présentée comme une dépollution bénévole des cours d’eaux, cette pratique sans autorisation de l’autorité administrative est considérée comme illégale ». La note recommande aux préfets d’informer les maires et de leur rappeler ce cadre légal. Conformément à cette note, un rappel à la législation en vigueur est fait par certaines préfectures pour informer le public » rappelait en mai dernier La Gazette des communes.
Mais si les effets bénéfiques sont évidents, l’explosion de la pratique est suivie de plus en plus près par les autorités : « Chasse au trésor pour les uns, acte citoyen et dépollution fluviale pour les autres, la pêche à l’aimant consiste à repêcher des objets métalliques dans les cours d’eau à l’aide d’un aimant néodyme solidement accroché au bout d’une corde. La force d’adhérence de l’aimant varie de 50 kg à plus d’une tonne. Si certains pêcheurs à l’aimant livrent ou revendent leurs trouvailles chez un ferrailleur, d’autres font appel aux services municipaux, parfois surchargés. »
Pour s’y adonner, il faut respecter la même réglementation que pour la recherche dans le sol à savoir avoir une autorisation. « Une note, qui peut être téléchargée ici, a été adressée par le ministère de l’Intérieur le 5 juin 2019 à tous les préfets. Elle rappelle le cadre légal de telles prospections (Edit de Colbert et code du patrimoine). Elle précise que « bien qu’étant souvent présentée comme une dépollution bénévole des cours d’eaux, cette pratique sans autorisation de l’autorité administrative est considérée comme illégale ». La note recommande aux préfets d’informer les maires et de leur rappeler ce cadre légal. Conformément à cette note, un rappel à la législation en vigueur est fait par certaines préfectures pour informer le public » rappelait en mai dernier La Gazette des communes.