Pleins feux sur le réchauffement du climat, la hausse du niveau de la mer qu'il entraîne, l'impact sur les régions côtières et les scénarios d'adaptation.
La conférence scientifique publique qui se tiendra à New York du 10 au 14 juillet réunira d'éminents chercheurs et urbanistes, des responsables de l'aménagement des zones côtières et d'autres représentants des secteurs concernés, qui réfléchiront aux moyens de renforcer les capacités d'adaptation au changement climatique et la résilience face aux catastrophes.
Bon nombre des mégapoles et carrefours économiques du monde sont situés en bord de mer et sont de ce fait exposés aux inondations que peuvent causer les ondes de tempête et les grandes marées, tout comme le sont les petits États insulaires en développement dont tout le territoire est menacé. Parmi les causes de l'élévation du niveau de la mer figurent l'expansion thermique des océans et la fonte des glaciers et des nappes glaciaires, de même que des facteurs géologiques.
Portant sur les variations régionales du niveau de la mer et leurs incidences sur les régions côtières, la conférence est organisée au titre du projet CLIVAR sur le climat et l'océan relevant du Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC) ainsi que par la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l'UNESCO. Le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Peter Thomson, qui a coprésidé le récent sommet de l'ONU sur les océans, prendra la parole lors de la cérémonie d'ouverture, de même que S.A.S. le Prince Albert II de Monaco.
« Le niveau de la mer ne cesse de s'élever depuis le milieu du XXe siècle sous l'effet du réchauffement planétaire induit par les émissions anthropiques de gaz à effet de serre », a déclaré Guy Brasseur, président du Comité scientifique mixte pour le PMRC. « Plus nous perturbons notre climat, plus nous courrons le risque de conséquences graves, généralisées et irréversibles, liées notamment aux vagues de chaleur, à la raréfaction de l'eau et à la hausse du niveau de la mer. »
« Pour limiter les risques afférents au changement climatique et à la hausse du niveau de la mer, il faudrait réduire fortement et durablement les émissions de gaz à effet de serre, et s'appuyer sur des informations scientifiques rigoureuses pour orienter les efforts d'adaptation sur le plan régional » a fait valoir Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du Groupe de travail I (Les éléments scientifiques) du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
La conférence permettra tout particulièrement de faire le point sur l'état des connaissances en ce qui concerne le niveau de la mer, d'esquisser les futurs impératifs de la recherche sur la hausse et la variabilité du niveau de la mer et d'évaluer les besoins en matière d'observation, comme le soulignent Robert Nicholls (Université de Southampton, Royaume-Uni), Detlef Stammer (Université de Hambourg, Allemagne) et Roderik van de Wal (Université d'Utrecht, Pays-Bas), coprésidents de la conférence.
La conférence scientifique publique qui se tiendra à New York du 10 au 14 juillet réunira d'éminents chercheurs et urbanistes, des responsables de l'aménagement des zones côtières et d'autres représentants des secteurs concernés, qui réfléchiront aux moyens de renforcer les capacités d'adaptation au changement climatique et la résilience face aux catastrophes.
Bon nombre des mégapoles et carrefours économiques du monde sont situés en bord de mer et sont de ce fait exposés aux inondations que peuvent causer les ondes de tempête et les grandes marées, tout comme le sont les petits États insulaires en développement dont tout le territoire est menacé. Parmi les causes de l'élévation du niveau de la mer figurent l'expansion thermique des océans et la fonte des glaciers et des nappes glaciaires, de même que des facteurs géologiques.
Portant sur les variations régionales du niveau de la mer et leurs incidences sur les régions côtières, la conférence est organisée au titre du projet CLIVAR sur le climat et l'océan relevant du Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC) ainsi que par la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l'UNESCO. Le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Peter Thomson, qui a coprésidé le récent sommet de l'ONU sur les océans, prendra la parole lors de la cérémonie d'ouverture, de même que S.A.S. le Prince Albert II de Monaco.
« Le niveau de la mer ne cesse de s'élever depuis le milieu du XXe siècle sous l'effet du réchauffement planétaire induit par les émissions anthropiques de gaz à effet de serre », a déclaré Guy Brasseur, président du Comité scientifique mixte pour le PMRC. « Plus nous perturbons notre climat, plus nous courrons le risque de conséquences graves, généralisées et irréversibles, liées notamment aux vagues de chaleur, à la raréfaction de l'eau et à la hausse du niveau de la mer. »
« Pour limiter les risques afférents au changement climatique et à la hausse du niveau de la mer, il faudrait réduire fortement et durablement les émissions de gaz à effet de serre, et s'appuyer sur des informations scientifiques rigoureuses pour orienter les efforts d'adaptation sur le plan régional » a fait valoir Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du Groupe de travail I (Les éléments scientifiques) du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
La conférence permettra tout particulièrement de faire le point sur l'état des connaissances en ce qui concerne le niveau de la mer, d'esquisser les futurs impératifs de la recherche sur la hausse et la variabilité du niveau de la mer et d'évaluer les besoins en matière d'observation, comme le soulignent Robert Nicholls (Université de Southampton, Royaume-Uni), Detlef Stammer (Université de Hambourg, Allemagne) et Roderik van de Wal (Université d'Utrecht, Pays-Bas), coprésidents de la conférence.