Rayanair affiche une baisse de 93% de ses bénéfices
La situation financière actuelle de Ryanair pourrait avoir des répercussions considérables sur ses employés. Durant la crise du COVID-19, la compagnie a opté pour une stratégie controversée, proposant de réduire les salaires de 10 à 20% plutôt que de procéder à des licenciements, sur une période de cinq ans. Cette approche, perçue comme un chantage à l'emploi, a terni l'image de Ryanair en matière de relations sociales.
Avec la chute récente de 93% de son bénéfice net au troisième trimestre 2023/2024, et ce, malgré une augmentation de 17% de son chiffre d'affaires, il faut espérer que Ryanair ne soit pas tenté de mettre en place des mesures similaires à celles durant la crise sanitaire. La compagnie aérienne vient d'augmenter les salaires de ses pilotes, une telle démarche risquerait d'exacerber les tensions avec le personnel et de nuire davantage à la réputation de l'entreprise.
Avec la chute récente de 93% de son bénéfice net au troisième trimestre 2023/2024, et ce, malgré une augmentation de 17% de son chiffre d'affaires, il faut espérer que Ryanair ne soit pas tenté de mettre en place des mesures similaires à celles durant la crise sanitaire. La compagnie aérienne vient d'augmenter les salaires de ses pilotes, une telle démarche risquerait d'exacerber les tensions avec le personnel et de nuire davantage à la réputation de l'entreprise.
Des projections malgré tout optimistes, mais prudentes
Sur le plan environnemental, Ryanair est confrontée à des défis importants. La compagnie, bien que faisant des efforts pour renouveler sa flotte avec des appareils plus éco-responsables comme les Boeing 737 MAX (sujet à des controverses suite à des défaillances) doit jongler avec la flambée des prix du kérosène et la fin des crédits carbone gratuits. Ces contraintes financières et l'augmentation de ses coûts pourraient limiter sa capacité à investir dans des technologies vertes, essentielles pour réduire son empreinte écologique.
Ryanair n'aura d'autre choix que de trouver un équilibre entre sa croissance économique, ses coûts et ses objectifs environnementaux, tout en maintenant sa compétitivité sur le marché. Malgré l'annonce de la baisse de ses bénéfices, la compagnie aérienne irlandaise semble rester optimiste. Celle-ci prévoit un bénéfice net de 1,85 à 1,95 milliard d'euros d'ici au 31 mars 2024 (1,85 à 2,05 milliards d'euros selon ses précédentes prévisions), ce qui reste bien supérieur à ses bénéfices pré-crise sanitaire. Mais rien n'est certain quant à ses projections qui dépendant en grande partie de « facteurs négatifs imprévus comme la guerre en Ukraine, le conflit entre Israël et le Hamas et des retards de livraison Boeing », comme le souligne le communiqué de la compagnie aérienne irlandaise. Autrement dit, la situation de Ryanair reste très incertaine.
Ryanair n'aura d'autre choix que de trouver un équilibre entre sa croissance économique, ses coûts et ses objectifs environnementaux, tout en maintenant sa compétitivité sur le marché. Malgré l'annonce de la baisse de ses bénéfices, la compagnie aérienne irlandaise semble rester optimiste. Celle-ci prévoit un bénéfice net de 1,85 à 1,95 milliard d'euros d'ici au 31 mars 2024 (1,85 à 2,05 milliards d'euros selon ses précédentes prévisions), ce qui reste bien supérieur à ses bénéfices pré-crise sanitaire. Mais rien n'est certain quant à ses projections qui dépendant en grande partie de « facteurs négatifs imprévus comme la guerre en Ukraine, le conflit entre Israël et le Hamas et des retards de livraison Boeing », comme le souligne le communiqué de la compagnie aérienne irlandaise. Autrement dit, la situation de Ryanair reste très incertaine.