Fin juillet, Olivier Véran a annoncé que les préfectures pouvaient prendre l’initiative d’imposer le masque en lieux publiques en plein air. Une annonce qui est perçue comme un coup de pression par les collectivités locales. Craignant de se voir reprocher de n’avoir rien fait, les décisions tombent petit à petit. « Dès le lendemain de cette annonce du ministre de la Santé, le préfet du Nord a délimité « un certain nombre de zones » de la métropole européenne de Lille où le port du masque sera obligatoire, en extérieur. Très rapidement, une centaine de communes ont suivi. Pourtant déclaré comme « inutile » dans les rues par Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, au début de la pandémie, le masque en extérieur est désormais devenu « recommandé » par le ministre de la Santé. « Si vous êtes dans une rue où il y a plusieurs personnes qui vont se balader et vous n'êtes pas sûr de pouvoir garder la distance, je le recommande. » Craintifs d'une nouvelle vague, les élus locaux ont préféré prévenir que guérir » raconte Le Figaro.
On peut comprendre les difficultés pour les autorités locales à gérer une crise sans précédent et dont on peine à prévoir les évolutions. Les décisions sont comme des coups de gouvernail encouragés par des observations générales ou des déclarations publiques.
Et si l’on comprend qu’il s’agit d’une mesure de précaution, les multiplier sans parvenir à expliquer leur efficacité à chaque fois abouti inexorablement à une perte de valeur de l’expression publique. Pour autant, les images de rues bondées de monde où la proximité entre les personnes est largement comparable à des lieux clos ou petits commerces justifient ces décisions. « De son côté, le maire de Tours, Emmanuel Denis, pourtant sceptique quelques jours plus tôt, s'est ravisé le 2 août en rendant le masque obligatoire dans « l'hypocentre » de la ville. Décision prise et élargie aux bords de la Loire pour éviter que «la situation n'empire » et « stopper cette progression », d'après la préfète d'Indre-et-Loire, interrogée par la Nouvelle République. À Nice, seules les rues les plus fréquentées sont soumises à cette restriction. La mairie a par ailleurs mis en place des haut-parleurs pour rappeler aux Niçois et aux touristes l'importance de respecter les distanciations sociales et l'interdiction de consommer de l'alcool aux bords des plages » rapporte Le Figaro.
Pour la plupart des commerçants ou élus locaux, ces décisions s’expliquent par la crainte absolue de voir le confinement se réitérer. Avec des amendes de 135 euros qui peuvent ensuite grimper à 1 500 puis plus de 3 500 euros en cas de récidives, le message sera vite compris, même par les plus récalcitrants.
On peut comprendre les difficultés pour les autorités locales à gérer une crise sans précédent et dont on peine à prévoir les évolutions. Les décisions sont comme des coups de gouvernail encouragés par des observations générales ou des déclarations publiques.
Et si l’on comprend qu’il s’agit d’une mesure de précaution, les multiplier sans parvenir à expliquer leur efficacité à chaque fois abouti inexorablement à une perte de valeur de l’expression publique. Pour autant, les images de rues bondées de monde où la proximité entre les personnes est largement comparable à des lieux clos ou petits commerces justifient ces décisions. « De son côté, le maire de Tours, Emmanuel Denis, pourtant sceptique quelques jours plus tôt, s'est ravisé le 2 août en rendant le masque obligatoire dans « l'hypocentre » de la ville. Décision prise et élargie aux bords de la Loire pour éviter que «la situation n'empire » et « stopper cette progression », d'après la préfète d'Indre-et-Loire, interrogée par la Nouvelle République. À Nice, seules les rues les plus fréquentées sont soumises à cette restriction. La mairie a par ailleurs mis en place des haut-parleurs pour rappeler aux Niçois et aux touristes l'importance de respecter les distanciations sociales et l'interdiction de consommer de l'alcool aux bords des plages » rapporte Le Figaro.
Pour la plupart des commerçants ou élus locaux, ces décisions s’expliquent par la crainte absolue de voir le confinement se réitérer. Avec des amendes de 135 euros qui peuvent ensuite grimper à 1 500 puis plus de 3 500 euros en cas de récidives, le message sera vite compris, même par les plus récalcitrants.