Le 28 février une réunion s’est tenue entre les collectivités territoriales et l’entreprise privée spécialisée Eco-Emballages. Le ministre de l’Ecologie, Philippe Martin a par la suite dévoilé son arbitrage sur l’agrément de la filière de gestion des déchets d’emballages ménagers, il affirme vouloir favoriser « un nouvel élan ». Il valide ainsi la « clause de la revoyure » basée sur le constat de l’inadéquation entre les ambitions et les moyens.
La « progression ambitieuse » voulue par le ministre devra être suivi d'effets si la France veut atteindre ses objectifs. Aujourd’hui le taux de recyclage des emballages ménagers est de 67% alors qu’il est sensé passer à 75% d’ici 2016 (objectif à l’origine prévu pour 2012).
La « progression ambitieuse » voulue par le ministre devra être suivi d'effets si la France veut atteindre ses objectifs. Aujourd’hui le taux de recyclage des emballages ménagers est de 67% alors qu’il est sensé passer à 75% d’ici 2016 (objectif à l’origine prévu pour 2012).
Plan d’action pour le recyclage
Dans un premier temps les coûts référentiels de recyclage devraient être actualisés. Un communiqué du ministère table sur une augmentation de 23 millions d’euros par an « pour tenir compte de l’augmentation constatée de certains coûts techniques. »
Eco-Emballages, soutenu par l’Association des maires de France (AMF), a proposé un plan d’action pour le recyclage de 90 millions d’euros de 2014 à 2016. Le dispositif doit accompagné financièrement les mairies et particulièrement celles qui accusent un retard important dans le domaine. L’argent serait ainsi dépensé dans la rénovation des infrastructures. La région parisienne et le Sud-Est font, dans le domaine, figures de mauvais élèves.
Le ministère de l’Ecologie invite également les entreprises productrices d’emballages à s’engager dans la conception de produits mieux adaptés au recyclage.
L’association représentative des collectivités territoriales, Amorce estime que les déclarations du ministère constituent une « victoire à la Pyrrhus ». Le délégué général de l’association, Nicolas Garnier, a expliqué à l’AFP que «le ministère donne raison aux collectivités sur la légitimité de la clause de revoyure », avant d’ajouter que le « montant est clairement sous estimé. »
Eco-Emballages, soutenu par l’Association des maires de France (AMF), a proposé un plan d’action pour le recyclage de 90 millions d’euros de 2014 à 2016. Le dispositif doit accompagné financièrement les mairies et particulièrement celles qui accusent un retard important dans le domaine. L’argent serait ainsi dépensé dans la rénovation des infrastructures. La région parisienne et le Sud-Est font, dans le domaine, figures de mauvais élèves.
Le ministère de l’Ecologie invite également les entreprises productrices d’emballages à s’engager dans la conception de produits mieux adaptés au recyclage.
L’association représentative des collectivités territoriales, Amorce estime que les déclarations du ministère constituent une « victoire à la Pyrrhus ». Le délégué général de l’association, Nicolas Garnier, a expliqué à l’AFP que «le ministère donne raison aux collectivités sur la légitimité de la clause de revoyure », avant d’ajouter que le « montant est clairement sous estimé. »