Le principal argument des sceptiques quant au développement de la RSE repose sur l’idée, tout à fait légitime, que le seul rôle de l’entreprise est de faire du profit. Qu’une entreprise qui ne fait pas de bénéfice risque de s’écrouler, provocant des effets sociaux évidemment négatifs. Face à cet argument très répandu, des chercheurs de l’Institut d’étude économique de Montréal (IEDM) publient une note très intéressante qui affirme que profit et RSE ne sont pas à opposer.
« Les entreprises qui connaissent du succès démontrent leur utilité sociale chaque jour en répondant aux attentes des consommateurs, en utilisant de la meilleure façon possible les ressources disponibles et en innovant pour les remplacer lorsqu’elles se font rares » explique le communiqué de présentation de cette note. Le principal auteur, Germain Belzile, chercheur associé à ce think tank précise que « cela ne veut pas dire que les décisions des dirigeants d'entreprises sont toujours bénéfiques, mais dans une économie de marché, les droits de propriété font en sorte que les entreprises sont tenues responsables des conséquences négatives de leurs actions lorsque cela affecte la propriété d'autrui. »
En fait, tout le problème se focalise sur l’échelle dont on veut bien parler quand on parle de profit. Si l’on intègre le concept – dans son sens le plus large – de développement durable et d’impact positif sur la société dans l’équation, c’est que le profit recherché se base sur du long terme. « En effet, continue le texte, même si une entreprise conserve son objectif premier, soit de maximiser ses profits, l’application d’autres mesures en vue du « bien commun » pourra améliorer sa rentabilité : elles accroîtront ses ventes en renforçant sa réputation et son image, diminueront ses coûts en réduisant son utilisation de ressources, stimuleront la participation des employés, etc. » Des considérations qui impliquent d’entrer dans une phase opérationnelle de la RSE et non la déclaration de grands principes flous.
« Les entreprises qui connaissent du succès démontrent leur utilité sociale chaque jour en répondant aux attentes des consommateurs, en utilisant de la meilleure façon possible les ressources disponibles et en innovant pour les remplacer lorsqu’elles se font rares » explique le communiqué de présentation de cette note. Le principal auteur, Germain Belzile, chercheur associé à ce think tank précise que « cela ne veut pas dire que les décisions des dirigeants d'entreprises sont toujours bénéfiques, mais dans une économie de marché, les droits de propriété font en sorte que les entreprises sont tenues responsables des conséquences négatives de leurs actions lorsque cela affecte la propriété d'autrui. »
En fait, tout le problème se focalise sur l’échelle dont on veut bien parler quand on parle de profit. Si l’on intègre le concept – dans son sens le plus large – de développement durable et d’impact positif sur la société dans l’équation, c’est que le profit recherché se base sur du long terme. « En effet, continue le texte, même si une entreprise conserve son objectif premier, soit de maximiser ses profits, l’application d’autres mesures en vue du « bien commun » pourra améliorer sa rentabilité : elles accroîtront ses ventes en renforçant sa réputation et son image, diminueront ses coûts en réduisant son utilisation de ressources, stimuleront la participation des employés, etc. » Des considérations qui impliquent d’entrer dans une phase opérationnelle de la RSE et non la déclaration de grands principes flous.