En agriculture les pesticides restent aussi présent parce qu’ils sont gages de performances et de sécurité. Un état de fait que les militants écologistes et des chercheurs cherchent à contrer en démontrant que l’on peut être performant sans utiliser ces substances toxiques.
« L'Inra, en partenariat avec Agrosolutions, a analysé les résultats compilés pendant trois ans auprès de 1000 fermes engagées à réduire leurs pesticides, les fermes DEPHY. Les chercheurs ont ainsi démontré que pour l'agriculteur, l'adoption de systèmes moins dépendants des pesticides ne dégraderait pas, pour la plupart des cas, sa productivité et sa rentabilité. Dans 94% des situations, elle pourrait entraîner une productivité équivalente ou meilleure, et dans 78% des situations, elle entraînerait une rentabilité équivalente ou meilleure » avance ainsi un communiqué du ministère de l’Agriculture.
« Nous avons analysé les données du réseau des fermes DEPHY dont la plupart se sont lancées dans la réduction des pesticides dès 2010. Nous avons étudié les résultats de 946 fermes aux pratiques et aux contextes pédoclimatiques multiples : quand ils sont rentrés dans le réseau, leurs IFT variaient de 0.4 à 17 ! Réduire les pesticides, et de façon significative, peut-être pour l'agriculteur économiquement viable ! » affirme ainsi Nicolas Munier-Jolain, un des auteurs de l’étude de l’Inra.
L’idée des chercheurs n’est pas de demander aux agriculteurs de se débarrasser complètement des pesticides mais au moins de leur montrer qu’il existe aussi d’autres pratiques telles que la diversification, la sélection de variétés plus solides ou d’autres techniques de désherbage que les chimiques. « Attention à ne pas faire de fausse interprétation de ces résultats. Pour les auteurs, ces résultats ne suggèrent pas du tout que les pesticides seraient inutiles, que les agriculteurs en utiliseraient trop, même quand ils ne sont pas nécessaires » précise le ministère.
« L'Inra, en partenariat avec Agrosolutions, a analysé les résultats compilés pendant trois ans auprès de 1000 fermes engagées à réduire leurs pesticides, les fermes DEPHY. Les chercheurs ont ainsi démontré que pour l'agriculteur, l'adoption de systèmes moins dépendants des pesticides ne dégraderait pas, pour la plupart des cas, sa productivité et sa rentabilité. Dans 94% des situations, elle pourrait entraîner une productivité équivalente ou meilleure, et dans 78% des situations, elle entraînerait une rentabilité équivalente ou meilleure » avance ainsi un communiqué du ministère de l’Agriculture.
« Nous avons analysé les données du réseau des fermes DEPHY dont la plupart se sont lancées dans la réduction des pesticides dès 2010. Nous avons étudié les résultats de 946 fermes aux pratiques et aux contextes pédoclimatiques multiples : quand ils sont rentrés dans le réseau, leurs IFT variaient de 0.4 à 17 ! Réduire les pesticides, et de façon significative, peut-être pour l'agriculteur économiquement viable ! » affirme ainsi Nicolas Munier-Jolain, un des auteurs de l’étude de l’Inra.
L’idée des chercheurs n’est pas de demander aux agriculteurs de se débarrasser complètement des pesticides mais au moins de leur montrer qu’il existe aussi d’autres pratiques telles que la diversification, la sélection de variétés plus solides ou d’autres techniques de désherbage que les chimiques. « Attention à ne pas faire de fausse interprétation de ces résultats. Pour les auteurs, ces résultats ne suggèrent pas du tout que les pesticides seraient inutiles, que les agriculteurs en utiliseraient trop, même quand ils ne sont pas nécessaires » précise le ministère.