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Anses interdit les pesticides au métam-sodium

09/11/2018



L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a annoncé en début de semaine l’interdiction de tous les produits phytosanitaires à base de métam-sodium. Une décision qui fait suite à l’intoxication de 81 personnes.



Creative Commons - Pixabay
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Le métam-sodium ne pourra plus être utilisé par les agriculteurs. Cette substance présente dans des produits destinés à désinfecter les sols vient d’être interdite par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Une décision ferme qui fait suite à l’intoxication de 81 personnes par cette substance très nocive. « Autorisée dans l’Union européenne au moins jusqu’en 2022, cette substance active, utilisée par les maraîchers et les horticulteurs français, à raison de 700 tonnes de produits par an, pour désinfecter les sols avant l’implantation des cultures, est sur le point d’être définitivement bannie de l’agriculture française. Jusque-là épargné par la polémique, le métam-sodium a rejoint le glyphosate et les insecticides « tueurs d’abeilles » sur la liste des pesticides controversés, après l’intoxication récente (irritations des yeux, de la peau et des voies respiratoires) de 81 personnes dans le Maine-et-Loire et dans le Finistère, à cause d’épandages mal maîtrisés » contextualise Ouest France.

Le quotidien régional qui a le premier fait l’annonce de cette interdiction rappelle que les chercheurs de l’Anses travaille sur le dossier depuis le mois d’avril dernier. « Ils ont compilé les études qui, les unes après les autres, pointent la dangerosité du métam-sodium. L’Union européenne classe cette molécule parmi les 80 substances à remplacer au plus vite par des techniques alternatives. L’Inspection générale des affaires sociales l’épingle comme « une substance préoccupante», du fait de sa toxicité combinée à d’importantes quantités épandues (jusqu’à 1 200 litres par ha) sur de petites surfaces. L’Agence de sécurité sanitaire européenne (Efsa) la suspecte d’effets cancérogènes et toxiques pour la reproduction » continue le journal.
 
« Il n’y a pas d’autre choix que leur retrait, qu’il y ait ou pas des techniques alternatives. Nous sommes conscients des difficultés posées aux producteurs de mâche, aux maraîchers en général et aux horticulteurs. Mais la santé publique est prioritaire », a déclaré au quotidien Françoise Weber, haute responsable de l’agence sanitaire.
 
Lire ici en intégralité l’article sur le site de Ouest France






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