Ceux qui ont un bac S, ES et L entrent dans l’histoire. D’ici peu, ils devront expliquer aux plus jeunes ce qu’ils entendent par ces lettres lorsqu’ils parlent de leurs études. A l’image des magistère, Deug, DESS et autres vestiges de l’éducation, c’est une page qui se tourne. « Avec la rentrée des élèves de 1re – égrenée sur la semaine à venir, selon les établissements –, la réforme se déploie dans toutes ses dimensions concrètes : réorganisation des classes, des emplois du temps, répartition des salles… Rejeté par une partie des enseignants, dont certains ont perturbé le déroulement du bac en juin, le lycée Blanquer sera-t-il « l’usine à gaz » que craignent les uns, le « centre d’examen en continu » que dénoncent déjà d’autres ? » s’interroge Le Monde.
Pour le moment, les enseignants dressent un premier bilan en observant les conséquences sur leurs emplois du temps. Mais concernant les effets positifs ou négatifs sur l’éducation des lycéens, leurs compétences lors de leur sortie du lycée puis leur parcours dans le supérieur, il faudra encore quelques années pour avoir un avis.
L’une des évolutions les plus perceptibles est la disparition des classes soudées et inamovibles telles qu’on les connaissait jusqu’ici. Désormais, avec les options choisies par les uns ou les autres, les groupes évolueront selon les matières. « Si les proviseurs déclarent avoir réussi, tant bien que mal, à construire les nouveaux emplois du temps, ceux-ci ne sont que la première pierre d’une année où tout reste à bâtir. Les enseignants ont consacré une partie de l’été à lire les nouveaux programmes scolaires. Ils doivent également préparer leurs élèves aux « épreuves communes de contrôle continu », qui remplacent la majorité des épreuves de l’ancien baccalauréat… Ces examens commenceront, pour les élèves de 1re, dès la rentrée de janvier avec l’histoire-géographie et les langues. Sur ce point, c’est le « saut dans l’inconnu », témoignent d’une même voix les professeurs », souligne le quotidien français.
Pour le moment, les enseignants dressent un premier bilan en observant les conséquences sur leurs emplois du temps. Mais concernant les effets positifs ou négatifs sur l’éducation des lycéens, leurs compétences lors de leur sortie du lycée puis leur parcours dans le supérieur, il faudra encore quelques années pour avoir un avis.
L’une des évolutions les plus perceptibles est la disparition des classes soudées et inamovibles telles qu’on les connaissait jusqu’ici. Désormais, avec les options choisies par les uns ou les autres, les groupes évolueront selon les matières. « Si les proviseurs déclarent avoir réussi, tant bien que mal, à construire les nouveaux emplois du temps, ceux-ci ne sont que la première pierre d’une année où tout reste à bâtir. Les enseignants ont consacré une partie de l’été à lire les nouveaux programmes scolaires. Ils doivent également préparer leurs élèves aux « épreuves communes de contrôle continu », qui remplacent la majorité des épreuves de l’ancien baccalauréat… Ces examens commenceront, pour les élèves de 1re, dès la rentrée de janvier avec l’histoire-géographie et les langues. Sur ce point, c’est le « saut dans l’inconnu », témoignent d’une même voix les professeurs », souligne le quotidien français.