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Sécurité routière, la réforme du permis dans les mains du CNSR

16/06/2014



Le gouvernement a transmis au Conseil national de la sécurité routière (CNRS) les propositions de réforme du permis de conduire. Parmi les mesures étudiées : baisse de limitation de 90 à 80 km/h, conduite accompagnée dès 15 ans et permis à 17 ans et demi.



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Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a expliqué vendredi 13 juin que le gouvernement voulait descendre à 15 ans l’âge limite pour la conduite accompagnée et à 17 ans et demi l’âge limite pour le permis. Ces propositions visent à rendre le permis «  plus facile, plus simple » avec  « moins de délais ».

Aujourd’hui, le délai de passage du permis est en moyenne de trois mois (période entre la demande et l’examen), le ministre veut passer à 45 jours d’ici deux ans. Les réformes doivent aussi permettre de baisser le coût exorbitant du permis de conduire.

Une logique « fumeuse »

Certaines mesures misent en avant par le gouvernement étonnent. Comme la proposition d’encadrement des tests du code par des volontaires, fonctionnaires de police ou gendarmes retraités. Puis le recours à des sociétés privées. Le temps de l’examen du permis pourrait diminuer de trois minutes et la vitesse maximale sur les routes secondaires pourrait passer de 90 à 80 km/h.

L’hebdomadaire Le Point  a critiqué frontalement ces propositions : « Il s'agit d'une mesure très impopulaire, mais qui, selon de pseudo-experts fortement contestés par d'autres bien plus sérieux, permettrait d'épargner "entre 350 et 400 vies" chaque année. Une théorie fumeuse qui n'a aucun fondement scientifique. »

Les associations d’automobilistes s’opposent à la baisse de limitation de vitesse. Selon elles, il existe d’autres mesures plus efficaces pour limiter le nombre de morts sur les routes. Elles proposent par exemple de mieux former les candidats à l’entretien et la sécurité des véhicules ou une initiation obligatoire aux premiers secours.

Enfin, le CNSR devra aussi rendre un avis sur le plan vélo avec l’indemnité kilométrique et des mesures pour « les usagers à risque ».






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