Le sort d’Ecomouv est enfin connu et l’entreprise qui devait s’occuper de la gestion sur le terrain de l’écotaxe va disparaitre. « La société Ecomouv' SAS a été créée avec une mission unique et exclusive: l'exécution du contrat de partenariat signé le 20 octobre 2011 avec l'Etat. La direction d'Ecomouv' est donc contrainte de présenter un projet de cessation de ses activités et de suppression de tous les emplois existants pour motif économique » expliquait la société lors de l’annonce mardi 9 décembre.
Les 200 salariés de la société vont donc être licenciés, 157 d’entre eux sont basés au centre opérationnel de la société à Metz. C’est l’ultime rebondissement dans un feuilleton écotaxe qui n’a que trop duré. Cette société était en effet liée à l’Etat de manière contractuelle pour gérer les infrastructures de l’écotaxe et permettre la collecte de la taxe poids lourds.
Les 200 salariés de la société vont donc être licenciés, 157 d’entre eux sont basés au centre opérationnel de la société à Metz. C’est l’ultime rebondissement dans un feuilleton écotaxe qui n’a que trop duré. Cette société était en effet liée à l’Etat de manière contractuelle pour gérer les infrastructures de l’écotaxe et permettre la collecte de la taxe poids lourds.
La SNCF à la rescousse
Quelques jours après l’annonce de la disparition de la société, la SNCF a déclaré vouloir faire sa part dans le sauvetage des salariés licenciés. « On va faire notre devoir d'actionnaire, c'est-à-dire qu'on va participer au sauvetage de ces emplois » a déclaré le patron de la société ferroviaire Guillaume Pepy lors de l’émission Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.
« La filiale de logistique Geodis pourrait absorber quelques emplois, puisque "la connaissance des langues, des règles douanières, des flux européens, c'est un plus pour ces salariés" qu'ils pourraient faire valoir dans cette société à la dimension "mondiale", a poursuivi Guillaume Pepy. "Donc, on fera notre part", a-t-il ajouté, sans préciser le nombre d'embauches envisagées. "Le sujet n'a même pas encore commencé, donc on va discuter" » rapporte la dépêche de l’Agence France presse.
L’AFP qui rappelle que « Écomouv' est une filiale à 70 % de l'italien Atlantia (ex-Autostrade), où sont également présents les français Thales (11 %), SNCF (10 %), SFR (6 %) et Steria (3 %). »
« La filiale de logistique Geodis pourrait absorber quelques emplois, puisque "la connaissance des langues, des règles douanières, des flux européens, c'est un plus pour ces salariés" qu'ils pourraient faire valoir dans cette société à la dimension "mondiale", a poursuivi Guillaume Pepy. "Donc, on fera notre part", a-t-il ajouté, sans préciser le nombre d'embauches envisagées. "Le sujet n'a même pas encore commencé, donc on va discuter" » rapporte la dépêche de l’Agence France presse.
L’AFP qui rappelle que « Écomouv' est une filiale à 70 % de l'italien Atlantia (ex-Autostrade), où sont également présents les français Thales (11 %), SNCF (10 %), SFR (6 %) et Steria (3 %). »