Avec une trentaine d’autres personnes, Khaled Drareni a été libéré par grâce présidentielle. Drôle de situation que vivent les Algériens où la décision politique est attendue pour lever les décisions arbitraires des tribunaux. Un monde à l’envers qui n’a de cesse de se vérifier depuis les longs mois de mécontentement populaire étouffé par le système politique local.
« Arrêté le 7 mars 2020 pour avoir couvert les manifestations du Hirak, mouvement contestataire du régime algérien, Drareni avait été incarcéré le 28 mars et condamné le 10 août dernier à 3 ans de prison pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l'unité nationale », jugement contre lequel il avait fait Appel. La cour d'Appel d'Alger l'avait condamné le 15 septembre 2020 à deux ans de prison ferme » a déclaré la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
Dès sa sortie de prison le journaliste algérien devenu un symbole s’est montré volontaire « Mon combat pour la liberté de la presse en Algérie, mon combat en tant que journaliste va se poursuivre. » Politiquement c’est un recul de la part du pouvoir algérien qui a fait face à un mouvement demandant sa libération. « La libération de Khaled est un soulagement. Ce journaliste vient de passer 11 mois en prison pour avoir simplement exercé son métier, ce qui est scandaleux. Nous saluons l'incroyable mobilisation qui a contribué à la libération de Khaled Drareni et enjoignons le gouvernement à tout mettre en oeuvre afin de garantir la liberté de la presse dans le pays, conformément aux conventions internationales ratifiées par l'Algérie » a déclaré la présidence du FIJ. N’oubliant pas que la possibilité d’être condamné à de la prison ferme pour avoir exercé son travail de journaliste met sous pression l’exercice même du métier d’informer.
« Arrêté le 7 mars 2020 pour avoir couvert les manifestations du Hirak, mouvement contestataire du régime algérien, Drareni avait été incarcéré le 28 mars et condamné le 10 août dernier à 3 ans de prison pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l'unité nationale », jugement contre lequel il avait fait Appel. La cour d'Appel d'Alger l'avait condamné le 15 septembre 2020 à deux ans de prison ferme » a déclaré la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
Dès sa sortie de prison le journaliste algérien devenu un symbole s’est montré volontaire « Mon combat pour la liberté de la presse en Algérie, mon combat en tant que journaliste va se poursuivre. » Politiquement c’est un recul de la part du pouvoir algérien qui a fait face à un mouvement demandant sa libération. « La libération de Khaled est un soulagement. Ce journaliste vient de passer 11 mois en prison pour avoir simplement exercé son métier, ce qui est scandaleux. Nous saluons l'incroyable mobilisation qui a contribué à la libération de Khaled Drareni et enjoignons le gouvernement à tout mettre en oeuvre afin de garantir la liberté de la presse dans le pays, conformément aux conventions internationales ratifiées par l'Algérie » a déclaré la présidence du FIJ. N’oubliant pas que la possibilité d’être condamné à de la prison ferme pour avoir exercé son travail de journaliste met sous pression l’exercice même du métier d’informer.