En chef d’orchestre de programme de recherches le Centre national d’études spatiales (CNES) opte pour le financement de programmes de recherches portés par des entreprises ou organisations externes. Une stratégie fine qui permet de faire progresser les solutions spécifiquement dans le domaine des lanceurs. « Mercredi 19 mai dernier, start-ups, PME, associations, laboratoires et grands groupes industriels ont présenté leurs propositions d'innovation sur le thème « la réutilisation de l'étage supérieur pour les futurs lanceurs Européens », devant une audience regroupant des experts issus du tissu spatial, partenaires, tutelles, industriels, .... Au total, 750 000 euros de contrats du CNES ont été remportés par les dix lauréats, chacun ayant 50.000 ou 100.000 euros, pour faire avancer sa solution. Ce pitch day a de nouveau permis à des acteurs n'ayant encore jamais travaillé avec le CNES de recevoir un contrat » explique le communiqué du centra spatial.
Avec un bon budget pour subventionner mais qui ne serait pas suffisant pour porter en interne des programmes variés, le CNES choisit une voie intermédiaire. Et d’autant plus pertinente qu’elle permet de valoriser les meilleurs projets européens en fonction des dossiers déposés et compétences des structures qui candidatent pour des financements. « Fort du succès de 2020, deux Challenges R&D Lanceurs sont proposés par la Direction des Lanceurs du CNES en 2021 : celui-ci, sur le thème de la réutilisation de l'étage supérieur des lanceurs, et le prochain, à venir dès le 1er juin, sur la thématique ruptures technologiques et concepts avancés, toujours pour les lanceurs. Ces challenges sont destinés à faciliter l'accès à des financements dans le domaine des systèmes de lancement et à soutenir l'écosystème spatial » appuie le texte.
Un succès souligné par le directeur du département Lanceurs, Jean-Marc Astorg : « Je remercie très sincèrement les sociétés pour la qualité de leur travail et de leurs propositions innovantes. Cette année encore, le CNES a atteint ses objectifs pour ce qui est de la vitesse dans la sélection et la passation des contrats, et l'ouverture vers de nouveaux acteurs. »