Que faire pour lutter contre les tonnes annuelles de mégots qui polluent les villes, les sols et les eaux ? Alors que le gouvernement réfléchit à l’instauration d’une taxe pour les cigarettiers, c’est Strasbourg qui frappe un grand coup. Le Conseil municipal de la ville vient de voter à l’unanimité l’interdiction totale de fumer dans les parcs et jardins publics de la ville. Signe que dans ce domaine les villes sont les premières concernées. Déjà parce que ce sont les services municipaux chargés du nettoyage qui sont touchés par le coût très important du nettoyage. Mais aussi parce que la cigarette fait clairement partie des éléments à gérer lorsque l’on est chargé des espaces publics.
A partir du 1er juillet donc, la ville d’Alsace va bannir les fumeurs des jardins et parcs municipaux. « Élaborée en partenariat avec la Ligue contre le cancer, la mesure «parcs sans tabac», expérimentée depuis fin 2017 dans le parc de la Citadelle, s'appliquera d'abord aux six grands parcs de la ville avant d'être généralisée à tous les espaces verts publics » raconte Libération . Le quotidien rapporte les propos de l’adjoint local chargé de la santé, le docteur Alexandre Feltz, qui affirme que « si on veut une génération de non-fumeurs, il faut que le tabac disparaisse des yeux des enfants. »
Avec cette décision, Strasbourg confirme son positionnement de pionnier français en la matière. « En 2015, Strasbourg s'était déjà démarqué en bannissant le tabac sur la totalité des aires de jeux pour enfants, avant l'instauration de cette mesure au niveau national. D'après la municipalité, les pays ayant appliqué l'interdiction de fumer dans des parcs ont des taux de fumeurs nettement inférieurs : 19% en Finlande et en Islande, 17% au Royaume-Uni, 15% dans certaines villes américaines comme Boston ou New-York, contre 27% en France » conclue Libération.
A partir du 1er juillet donc, la ville d’Alsace va bannir les fumeurs des jardins et parcs municipaux. « Élaborée en partenariat avec la Ligue contre le cancer, la mesure «parcs sans tabac», expérimentée depuis fin 2017 dans le parc de la Citadelle, s'appliquera d'abord aux six grands parcs de la ville avant d'être généralisée à tous les espaces verts publics » raconte Libération . Le quotidien rapporte les propos de l’adjoint local chargé de la santé, le docteur Alexandre Feltz, qui affirme que « si on veut une génération de non-fumeurs, il faut que le tabac disparaisse des yeux des enfants. »
Avec cette décision, Strasbourg confirme son positionnement de pionnier français en la matière. « En 2015, Strasbourg s'était déjà démarqué en bannissant le tabac sur la totalité des aires de jeux pour enfants, avant l'instauration de cette mesure au niveau national. D'après la municipalité, les pays ayant appliqué l'interdiction de fumer dans des parcs ont des taux de fumeurs nettement inférieurs : 19% en Finlande et en Islande, 17% au Royaume-Uni, 15% dans certaines villes américaines comme Boston ou New-York, contre 27% en France » conclue Libération.