Un coup d’oxygène pour les institutions tunisiennes. « L'Agence Française de Développement (AFD) annonce la signature d'un nouveau prêt de politique publique de 200 millions d'euros (l'équivalent 670 millions de dinars tunisiens) en appui aux réformes pour favoriser la résilience économique et sociale de la Tunisie. L'accord-cadre triennal 2020-2022 et un premier prêt de politique publique de 150 millions d'euros avaient été signés en octobre » nous apprend le ministère français des affaires étrangères.
L’accord a été signé en marge du sommet de la francophonie le samedi 19 novembre par le ministre de l’Economie de Tunisie, Samir Saied et la ministre française des affaires étrangères Catherine Colonna avec le directeur de la branche locale du groupe AFD. «Ce nouveau financement ambitieux s'inscrit dans la continuité des engagements pris par le Président de la République française, M. Emmanuel MACRON, avec son homologue tunisien, M. Kaïs SAÏED, lors de sa visite à Paris en juin 2020 de soutenir à hauteur de 350 millions d'euros le programme de réformes tunisiennes sur la période 2020-2022. L'accord-cadre triennal 2020-2022 et un premier prêt de politique publique de 150 millions d'euros (l'équivalent de 500 millions de dinars tunisiens) avaient été signés en octobre 2020. Les décaissements suivent le passage des étapes-clé de réformes définies par les autorités tunisiennes en concertation avec l'AFD, les autres bailleurs engagés dans l'appui budgétaire aux réformes tunisiennes et le Fonds monétaire international. » » poursuit le communiqué.
Aucune annonce n’a été effectuée concernant le durcissement des règles sécuritaires ou de liberté de la presse dans le pays. « A l'heure où la Tunisie s'apprête à accélérer la mise en oeuvre de son Programme National de Réformes, nous nous tenons, avec les autres bailleurs internationaux, aux côtés de nos partenaires tunisiens pour soutenir ces nouvelles politiques publiques. Nous espérons ainsi contribuer dans la durée à la pleine mise en oeuvre et réussite de ces mesures afin de réduire les inégalités et améliorer durablement les conditions de vie des Tunisiennes et des Tunisiens », a en revanche commenté l’ambassadeur français à Tunis, André Parant.