Lundi 30 décembre Wang Shiyuan le vice-ministre chinois des Terres et ressources a organisé une conférence de presse sur les problèmes de pollution des terres agricoles. Le développement économique du pays, la révolution industrielle et l’urbanisation sont à l’origine d’une pollution très importante des terres cultivables. On estime aujourd’hui qu’environ 3,33 millions d’hectares de ces terres sont trop polluées pour être cultivées. La principale inquiétude des autorités repose sur les risques d’intoxication des produits alimentaires.
Les dossiers agricoles sont particulièrement stratégiques pour la Chine. Les populations rurales dépendent entièrement du secteur et le pays fait face à des défis d’approvisionnements en raison de l’augmentation continue de la population.
Les dossiers agricoles sont particulièrement stratégiques pour la Chine. Les populations rurales dépendent entièrement du secteur et le pays fait face à des défis d’approvisionnements en raison de l’augmentation continue de la population.
Traitement des zones touchées
Le vice-ministre a affirmé que « des dizaines de milliards de Yuans » seront dépensés pour réhabiliter les terrains touchés et nettoyer les réserves d’eau. Les problématiques environnementales n’ont pas été prises en compte durant les dernières décennies. Seuls les problèmes de rendement et de modernisation ont été au centre des politiques agricoles du pays.
La déclaration du gouvernement montre l’importance des dégâts. Pour gérer les dégâts sur une surface totale équivalente à la Belgique, des plans de réhabilitations vont être initiés. Le vice-ministre a expliqué que dans un premier temps les plantations seront interdites pour éviter que les substances toxiques soient transmises à la population par la chaine alimentaire. « Dans le passé il y a eu des rapports évoquant du riz contaminé au cadmium -ce genre de choses a déjà été strictement interdit » a déclaré le ministre en référence à des découvertes récentes dans le Hunan, région où l‘industrie des métaux lourd est très développée.
Le gouvernement a fixé une limite de 120 millions d’hectares de terres cultivables pour assure sa sécurité alimentaire.
Une politique répressive vis-à-vis des industries et entreprises polluantes a par ailleurs été entreprise pour réduire les effets de près d’un demi siècle d’industrialisation.
La déclaration du gouvernement montre l’importance des dégâts. Pour gérer les dégâts sur une surface totale équivalente à la Belgique, des plans de réhabilitations vont être initiés. Le vice-ministre a expliqué que dans un premier temps les plantations seront interdites pour éviter que les substances toxiques soient transmises à la population par la chaine alimentaire. « Dans le passé il y a eu des rapports évoquant du riz contaminé au cadmium -ce genre de choses a déjà été strictement interdit » a déclaré le ministre en référence à des découvertes récentes dans le Hunan, région où l‘industrie des métaux lourd est très développée.
Le gouvernement a fixé une limite de 120 millions d’hectares de terres cultivables pour assure sa sécurité alimentaire.
Une politique répressive vis-à-vis des industries et entreprises polluantes a par ailleurs été entreprise pour réduire les effets de près d’un demi siècle d’industrialisation.