« De la méduse pour le derrière du nourrisson. Ce pourrait être pour bientôt. Du moins si l'on en croit le P-DG de Cine'al, une start-up spécialisée dans les nanoparticules » lit-on dans Le Point. Ce sont d’abord des scientifiques israéliens de l’université de Tel-Aviv qui ont réalisé que la capacité à absorber de ces créatures pouvait être utilisée.
Ils ont mélangé la chair avec des nanoparticules antibactériennes pour créer l’Hydromash, « composant qui, grâce à ses incroyables pouvoirs d'imprégnation, peut, en toute sécurité, garnir couches jetables, serviettes hygiéniques, tampons, éponges médicales et même papier toilette » explique la correspondante à Jérusalem du magazine.
Ils ont mélangé la chair avec des nanoparticules antibactériennes pour créer l’Hydromash, « composant qui, grâce à ses incroyables pouvoirs d'imprégnation, peut, en toute sécurité, garnir couches jetables, serviettes hygiéniques, tampons, éponges médicales et même papier toilette » explique la correspondante à Jérusalem du magazine.
Biodégradable en moins d’un mois
En France, chaque année, on jette trois milliards de couches. Composées entre autres de plastiques, elles posent un vrai problème écologique. Elles mettent entre un ou deux siècles pour disparaître dans la nature contre moins d’un mois pour cette nouvelle génération. De leur côté, les méduses sont considérées comme un fléau dans de nombreuses régions du monde où elles pullulent près des côtes. La start-up israélienne qui compte commercialiser les couches en méduse a donc trouvé son créneau : « Il y a trop de méduses dans l'océan et trop de Pampers dans la nature. Nous avons peut-être la réponse à ces deux problèmes. » La société serait ainsi en négociation avec des autorités de Corée du Sud et de Caroline du Sud pour installer des usines près des zones infestées par des méduses.
« Reste le grand point d'interrogation : le consommateur et, surtout, la consommatrice seront-ils au rendez-vous ? Quand elles verront sur l'emballage des couches jetables de leur bambin ou de leur serviette hygiénique la mention "produit à base de méduse", les mères n'auront-elles pas le même mouvement de répulsion qu'elles ont dans l'eau lorsqu'elles découvrent une colonie d'"ombrelles gélatineuses" » ironise en conclusion la journaliste du Point.
« Reste le grand point d'interrogation : le consommateur et, surtout, la consommatrice seront-ils au rendez-vous ? Quand elles verront sur l'emballage des couches jetables de leur bambin ou de leur serviette hygiénique la mention "produit à base de méduse", les mères n'auront-elles pas le même mouvement de répulsion qu'elles ont dans l'eau lorsqu'elles découvrent une colonie d'"ombrelles gélatineuses" » ironise en conclusion la journaliste du Point.