Dans les Pyrénées françaises, 75 % de la population de grand tétras a disparu depuis 1960. L’histoire de cet oiseau n’est pas un cas rare en France puisque d’autres espèces comme les lagopèdes alpins, dont 60 % ont disparu depuis 2001 dans le seul massif des Trois Seigneurs en Ariège, connaissent un sort tout aussi regrettable. L’association France Nature Environnement (FNE), auteur de ces chiffres, lutte au côté d’autres associations en faveur de la conservation de ces différentes espèces menacées.
Les efforts de ces organismes ont payé puisqu’en 2012, le gouvernement a édité une Stratégie nationale d’action en faveur du Grand Tétras. Ce document est censé établir la liste des mesures à prendre par le gouvernement pour maintenant les niveaux de population de cette espèce. Cette initiative nationale est ainsi venue compléter la directive « Oiseaux » édictée en 2009 par l’Union européenne.
La Stratégie nationale devait ainsi définir des critères clairs de prélèvement des oiseaux, d’identification de ses zones d’habitats et de protection des conditions de sa conservation. Malheureusement, la chasse de ces gallinacés rares continue de bénéficier d’autorisations par arrêté préfectoral dans certains départements.
En réaction, la FNE ainsi que d’autres associations ont pris le parti de saisir le tribunal administratif à chaque fois qu’un arrêté de ce type serait prononcé. Depuis 2008, la justice a donné raison à ces associations à neuf reprises. Le 24 mars 2011, le tribunal administratif de Pau faisait par exemple connaître son verdict : « si la chasse ne constitue pas la cause principale de cette diminution [de la population de Tétras], elle en constitue une cause volontaire que le préfet des Hautes-Pyrénées doit alors faire cesser ». Mais malgré les condamnations à répétition, d’autres décisions de justice de ce type ont été rendues par la suite, dont un le 14 février 2013 par exemple.
L’effort de conservation impulsé en haut de la hiérarchie politique apparaît ainsi bien difficile à répercuter jusqu’au niveau local. On ne peut que le déplorer, car dans le cas des oiseaux de grande taille, les régions héritent d’une véritable responsabilité. Les massifs des Pyrénées, des Vosges et du Jura accueillent en effet 90 % de la population nationale de gros gallinacés. Le travail de préservation des espèces ne peut donc avoir lieu sans le concours des pouvoirs publics locaux, encore faudrait-il que ceux-ci accordent leurs violons avec le gouvernement et les instances européennes.
Les efforts de ces organismes ont payé puisqu’en 2012, le gouvernement a édité une Stratégie nationale d’action en faveur du Grand Tétras. Ce document est censé établir la liste des mesures à prendre par le gouvernement pour maintenant les niveaux de population de cette espèce. Cette initiative nationale est ainsi venue compléter la directive « Oiseaux » édictée en 2009 par l’Union européenne.
La Stratégie nationale devait ainsi définir des critères clairs de prélèvement des oiseaux, d’identification de ses zones d’habitats et de protection des conditions de sa conservation. Malheureusement, la chasse de ces gallinacés rares continue de bénéficier d’autorisations par arrêté préfectoral dans certains départements.
En réaction, la FNE ainsi que d’autres associations ont pris le parti de saisir le tribunal administratif à chaque fois qu’un arrêté de ce type serait prononcé. Depuis 2008, la justice a donné raison à ces associations à neuf reprises. Le 24 mars 2011, le tribunal administratif de Pau faisait par exemple connaître son verdict : « si la chasse ne constitue pas la cause principale de cette diminution [de la population de Tétras], elle en constitue une cause volontaire que le préfet des Hautes-Pyrénées doit alors faire cesser ». Mais malgré les condamnations à répétition, d’autres décisions de justice de ce type ont été rendues par la suite, dont un le 14 février 2013 par exemple.
L’effort de conservation impulsé en haut de la hiérarchie politique apparaît ainsi bien difficile à répercuter jusqu’au niveau local. On ne peut que le déplorer, car dans le cas des oiseaux de grande taille, les régions héritent d’une véritable responsabilité. Les massifs des Pyrénées, des Vosges et du Jura accueillent en effet 90 % de la population nationale de gros gallinacés. Le travail de préservation des espèces ne peut donc avoir lieu sans le concours des pouvoirs publics locaux, encore faudrait-il que ceux-ci accordent leurs violons avec le gouvernement et les instances européennes.