Dans un communiqué, l'Institut des sciences de la Terre (IST) explique qu'à l'aide d'un carottage de 800 mètres, foré en 1972, un groupe international de scientifiques des États-Unis, d'Allemagne, de France et de Russie propose une nouvelle explication pour l'origine des Bermudes.
Ce nouveau modèle "se base sur la pétrologie et la géochimie des laves des Bermudes. Des microanalyses de haute précision de phénocristaux d'olivine, réalisées à ISTerre, ont révélé des températures de cristallisation beaucoup plus basses que celles estimées pour les magmas dérivant de panaches mantelliques. La composition des olivines a également montré que le manteau source des laves était une péridotite qui avait fortement interagi avec des liquides carbonatés riches en composés volatils."
Dans l'ensemble, les données pétrologiques et géochimiques suggèrent que la source des laves des Bermudes, dans le manteau supérieur, a interagi avec un liquide riche en carbone et en eau, provenant de la zone de transition du manteau, entre 410 et 660 km de profondeur.
L'enrichissement de ce liquide en certains éléments implique la présence de croûte océanique recyclée dans la zone de transition il y a, au maximum, 650 millions d'années.
Si ce modèle est correct, il s'agit du premier échantillonnage direct de magma issus de la zone de transition du manteau de la Terre, rappelle l'IST.
Ce nouveau modèle "se base sur la pétrologie et la géochimie des laves des Bermudes. Des microanalyses de haute précision de phénocristaux d'olivine, réalisées à ISTerre, ont révélé des températures de cristallisation beaucoup plus basses que celles estimées pour les magmas dérivant de panaches mantelliques. La composition des olivines a également montré que le manteau source des laves était une péridotite qui avait fortement interagi avec des liquides carbonatés riches en composés volatils."
Dans l'ensemble, les données pétrologiques et géochimiques suggèrent que la source des laves des Bermudes, dans le manteau supérieur, a interagi avec un liquide riche en carbone et en eau, provenant de la zone de transition du manteau, entre 410 et 660 km de profondeur.
L'enrichissement de ce liquide en certains éléments implique la présence de croûte océanique recyclée dans la zone de transition il y a, au maximum, 650 millions d'années.
Si ce modèle est correct, il s'agit du premier échantillonnage direct de magma issus de la zone de transition du manteau de la Terre, rappelle l'IST.