Le drame de Fukushima est encore un véritable casse-tête pour les autorités japonaises. Trois ans et demi après la catastrophe, les alentours sont recouverts encore de plastiques. Des équipes spécialisées dans cette démarche de dépollution se sont attelées à ce travail pour limiter la contagion à d’autres zones aux alentours.
D’après un article de l’envoyé spécial du Figaro au Japon, « Environ 43 millions de mètres cubes, soit autant de sacs en plastique de couleur bleu, noir ou gris selon le choix de la commune, s'empilent dans un millier de sites temporaires. La moitié des sacs sont remplis de végétaux. Les autres contiennent de la terre contaminée enlevée à la surface des rizières et des cours d'écoles, des matériaux pollués par des retombées du nuage radioactif ou encore des poussières récupérées dans les gouttières des maisons. »
D’après un article de l’envoyé spécial du Figaro au Japon, « Environ 43 millions de mètres cubes, soit autant de sacs en plastique de couleur bleu, noir ou gris selon le choix de la commune, s'empilent dans un millier de sites temporaires. La moitié des sacs sont remplis de végétaux. Les autres contiennent de la terre contaminée enlevée à la surface des rizières et des cours d'écoles, des matériaux pollués par des retombées du nuage radioactif ou encore des poussières récupérées dans les gouttières des maisons. »
Brûler les déchets
Alors qu’encore 130 000 personnes sont encore déplacées, le gouvernement s’est engagé à traiter le problème des déchets le plus rapidement possible. La date du 1er janvier a été avancée « mais personne ne croit cela possible dans un délai aussi court » souligne le journaliste du Figaro.
Quel que soit le délai véritable, « le gouvernement japonais envisage donc de brûler et stocker ses déchets sur deux sites à Futaba et Okuma pour ceux qui auraient une radioactivité élevée, et à Tomiaka pour ceux avec une radioactivité plus faible (8.000 Bq/kg). (…). Les cendres les plus actives (100.000 Bq/kg) seront emprisonnées dans du béton puis entreposées dans un site intermédiaire pour trente ans. Puis, déplacées pour plus de deux siècles et demi vers un centre de stockage définitif » continue l’article.
« C'est de la bonne gestion, plutôt que de laisser les végétaux pourrir et dégager du biogaz. Brûler les déchets est une méthode que nous utilisons déjà en France pour réduire les volumes » a expliqué au quotidien Bruno Cahen, le directeur industriel de l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs).
Quel que soit le délai véritable, « le gouvernement japonais envisage donc de brûler et stocker ses déchets sur deux sites à Futaba et Okuma pour ceux qui auraient une radioactivité élevée, et à Tomiaka pour ceux avec une radioactivité plus faible (8.000 Bq/kg). (…). Les cendres les plus actives (100.000 Bq/kg) seront emprisonnées dans du béton puis entreposées dans un site intermédiaire pour trente ans. Puis, déplacées pour plus de deux siècles et demi vers un centre de stockage définitif » continue l’article.
« C'est de la bonne gestion, plutôt que de laisser les végétaux pourrir et dégager du biogaz. Brûler les déchets est une méthode que nous utilisons déjà en France pour réduire les volumes » a expliqué au quotidien Bruno Cahen, le directeur industriel de l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs).