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C’est l’histoire d’une start-up qui devient un géant industriel. La société Yinsect qui est parvenu à lever plus de 300 millions d’euros annonce que son développement va se poursuivre avec l’ouverture d’une ferme géante à insectes. « Basé dans la région d’Amiens (Somme), cet élevage hors-norme accueillera des scarabées molitor qui se délecteront de coproduits agricoles. La mise en service est prévue en 2022. Antoine Hubert, PDG de l’entreprise, vise une production annuelle de 100 000 tonnes d’ingrédients avant un essaimage avec d’autres unités en Europe ou en Amérique du Nord. Ce projet devrait générer 500 emplois directs et indirects dans la région des Hauts-de-France, souligne cet ingénieur agronome diplômé d’Agrocampus Ouest à Rennes » nous apprend Ouest-France.
La société a déjà enregistré des précommandes et table sur un chiffre d’affaires de 106 millions d’euros. Un avenir tout tracé qui a permis d’effectuer une levée de fonds record de 372 millions de dollars auprès de banques françaises mais aussi d’investisseurs américains et étrangers. « Et pour cause, les scarabées molitor ne sont pas seulement d’une redoutable efficacité pour dévorer nos déchets. Ils génèrent à leur tour un engrais à très forte valeur ajoutée. Leur chair permet par ailleurs de ne plus avoir recours à des farines de poisson pour nourrir les élevages aquacoles. Et elle renforce l’immunité des poissons d’élevage. « Le taux de mortalité des crevettes diminue de 40 % et celui des bars de 20 % », souligne Antoine Hubert » lit-on plus loin.
Grâce à des années de travail pour développer des brevets et les sécuriser, la société s’impose déjà comme le numéro un mondial dans la production d’insectes. Un secteur clé pour répondre aux exigences industrielles et environnementales des géants agroindustriels. Le succès exceptionnel de Yinsect est en tout cas le signe que le monde des startups et de l’innovation ne se cantonne pas aux questions numériques ou de l’intelligence artificielle.
La société a déjà enregistré des précommandes et table sur un chiffre d’affaires de 106 millions d’euros. Un avenir tout tracé qui a permis d’effectuer une levée de fonds record de 372 millions de dollars auprès de banques françaises mais aussi d’investisseurs américains et étrangers. « Et pour cause, les scarabées molitor ne sont pas seulement d’une redoutable efficacité pour dévorer nos déchets. Ils génèrent à leur tour un engrais à très forte valeur ajoutée. Leur chair permet par ailleurs de ne plus avoir recours à des farines de poisson pour nourrir les élevages aquacoles. Et elle renforce l’immunité des poissons d’élevage. « Le taux de mortalité des crevettes diminue de 40 % et celui des bars de 20 % », souligne Antoine Hubert » lit-on plus loin.
Grâce à des années de travail pour développer des brevets et les sécuriser, la société s’impose déjà comme le numéro un mondial dans la production d’insectes. Un secteur clé pour répondre aux exigences industrielles et environnementales des géants agroindustriels. Le succès exceptionnel de Yinsect est en tout cas le signe que le monde des startups et de l’innovation ne se cantonne pas aux questions numériques ou de l’intelligence artificielle.
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