40 % des 150 affirmations écologiques des entreprises n'avaient pas de fondement scientifique
Inventé il y a 15 ans par le cabinet Treehugger, le greenhushing désigne la réticence des entreprises à communiquer sur leurs engagements écologiques, malgré une réelle action en faveur de l'environnement. Cette discrétion est souvent motivée par la crainte d'être accusées de greenwashing, surtout face à des critiques parfois virulentes des militants écologistes et des consommateurs exigeants. En choisissant de ne pas communiquer, ces entreprises espèrent éviter le mauvais buzz et les critiques, adoptant le principe « vivons heureux, vivons cachés ».
Le greenwashing, pratique consistant à se donner une image plus verte qu'on ne l'est réellement, a conduit à une méfiance généralisée. Les entreprises, même celles agissant sincèrement pour l'environnement, craignent d'être mises dans le même panier que celles qui usent de fausses allégations. Cette peur est renforcée par des études, comme celle de la Commission européenne en 2020, révélant que 40 % des 150 affirmations écologiques des entreprises n'avaient pas de fondement scientifique. Ainsi, le greenhushing apparaît comme une réponse défensive à un environnement critique saturé.
Le greenwashing, pratique consistant à se donner une image plus verte qu'on ne l'est réellement, a conduit à une méfiance généralisée. Les entreprises, même celles agissant sincèrement pour l'environnement, craignent d'être mises dans le même panier que celles qui usent de fausses allégations. Cette peur est renforcée par des études, comme celle de la Commission européenne en 2020, révélant que 40 % des 150 affirmations écologiques des entreprises n'avaient pas de fondement scientifique. Ainsi, le greenhushing apparaît comme une réponse défensive à un environnement critique saturé.
Est-ce vraiment une bonne solution ?
Cependant, ce silence peut avoir des conséquences. Un rapport de South Pole en 2024 a montré que 82 % des entreprises françaises réduisent drastiquement leur communication sur les actions climatiques, principalement à cause du cadre réglementaire. Ce « silence climatique » risque de freiner les progrès nécessaires en matière d'actions environnementales, car sans une communication transparente, il est difficile de mesurer et d'encourager les avancées réelles vers la durabilité.
La solution ne réside pas dans le silence, mais dans une communication plus authentique et responsable. Des entreprises comme Patagonia montrent l'exemple en refusant d'utiliser le terme « durable » de manière inconsidérée et en reconnaissant ouvertement leurs limites. Cette approche de transparence et d'honnêteté peut non seulement renforcer la confiance des consommateurs mais aussi encourager un dialogue constructif sur les véritables progrès en matière d'environnement.
La solution ne réside pas dans le silence, mais dans une communication plus authentique et responsable. Des entreprises comme Patagonia montrent l'exemple en refusant d'utiliser le terme « durable » de manière inconsidérée et en reconnaissant ouvertement leurs limites. Cette approche de transparence et d'honnêteté peut non seulement renforcer la confiance des consommateurs mais aussi encourager un dialogue constructif sur les véritables progrès en matière d'environnement.