Le risque n’est pas une découverte en elle-même. Un bon médecin ou un bon pharmacien a déjà prévenue les patientes des risques de tumeur au cerveau que cause l’Androcur. Ce médicament qui bloque les hormones males n’est pas anodin et il est censé être pris avec discernement.
« Rendue publique fin août, l’étude a été réalisée par l’ANSM et l’Assurance maladie. Elle montre que le risque de méningiome, une tumeur au cerveau le plus souvent bénigne, est «multiplié par 7 pour les femmes traitées par de fortes doses sur une longue période (plus de 6 mois) et par 20 après 5 années de traitement». Ce risque lui-même est connu de longue date et figure depuis 2011 sur la notice de ce traitement hormonal, grâce, déjà, à une alerte française. Les autorités sanitaires françaises vont demander à l’Europe de redéfinir les modalités d’utilisation de l’Androcur et de ses génériques, a annoncé jeudi l’Agence du médicament ANSM » rapporte L’Union.
Le risque était donc connu mais son ampleur est une surprise pour les professionnels de santé. Le médicament ne devrait pas être supprimée du marché mais il sera mieux mis en avant pour que patients et médecins évaluent mieux la pertinence de sa prescription.
Au total on estime qu’environ 90 000 femmes ont consommé ce médicament. Reste désormais à évaluer les cas pour lesquels il n’était pas nécessaire d’autant que la France représente 60% du marché de ce médicament pourtant disponible dans cinq pays. « Dosé à 50 mg, il est indiqué chez la femme dans le traitement de certaines maladies hormonales qui se manifestent par une augmentation du système pileux (hirsutisme). Mais il est parfois prescrit dans des cas qui ne correspondent pas au hirsutisme majeur pour lequel il est censé être indiqué » continue l’article. L’évaluation des risques doit surtout faire réfléchir ceux qui prescrivent ou qui consomment pour des problèmes d’acné, de pilosité importante ou de pertes de cheveux.
« Rendue publique fin août, l’étude a été réalisée par l’ANSM et l’Assurance maladie. Elle montre que le risque de méningiome, une tumeur au cerveau le plus souvent bénigne, est «multiplié par 7 pour les femmes traitées par de fortes doses sur une longue période (plus de 6 mois) et par 20 après 5 années de traitement». Ce risque lui-même est connu de longue date et figure depuis 2011 sur la notice de ce traitement hormonal, grâce, déjà, à une alerte française. Les autorités sanitaires françaises vont demander à l’Europe de redéfinir les modalités d’utilisation de l’Androcur et de ses génériques, a annoncé jeudi l’Agence du médicament ANSM » rapporte L’Union.
Le risque était donc connu mais son ampleur est une surprise pour les professionnels de santé. Le médicament ne devrait pas être supprimée du marché mais il sera mieux mis en avant pour que patients et médecins évaluent mieux la pertinence de sa prescription.
Au total on estime qu’environ 90 000 femmes ont consommé ce médicament. Reste désormais à évaluer les cas pour lesquels il n’était pas nécessaire d’autant que la France représente 60% du marché de ce médicament pourtant disponible dans cinq pays. « Dosé à 50 mg, il est indiqué chez la femme dans le traitement de certaines maladies hormonales qui se manifestent par une augmentation du système pileux (hirsutisme). Mais il est parfois prescrit dans des cas qui ne correspondent pas au hirsutisme majeur pour lequel il est censé être indiqué » continue l’article. L’évaluation des risques doit surtout faire réfléchir ceux qui prescrivent ou qui consomment pour des problèmes d’acné, de pilosité importante ou de pertes de cheveux.