Dans un grand entretien publié mardi 13 janvier par le magazine L’Usine Nouvelle, la ministre de l’Écologie et de l’énergie prend une position qui va faire réagir dans le dossier du nucléaire. Pour elle, plutôt que de prévoir le remplacement de cette énergie par d’autres, « il faut programmer la construction d’une nouvelle génération de réacteurs, qui prendront la place des anciennes centrales lorsque celles-ci ne pourront plus être rénovées ».
Nucléaire pour la transition énergétique
La ministre estime que « dans la construction d’une économie décarbonée, le nucléaire est un atout évident ». Des centrales vont effectivement fermer mais, continue la ministre, « le plafonnement de la puissance nucléaire signifie que, lorsque les deux réacteurs EPR de Flamanville dans la Manche vont ouvrir, deux autres devront fermer. À ce stade, c’est Fessenheim puisqu’il n’y a pas d’autres propositions sur la table. »
Alors que l’on s’attend à une levée de boucliers des associations et militants anti nucléaire, Ségolène Royal prend les devants : « Si j’ai réussi à faire voter à l’Assemblée la loi de transition énergétique, c’est parce que j’ai choisi trois options. La première a été de ne pas opposer les énergies les unes aux autres et d’affirmer dès le départ, malgré les réticences de certains, que l’histoire et le savoir-faire français dans le nucléaire font partie de nos atouts».
Devenue experte dans la conciliation de parties opposées, la ministre de l’écologie espère convaincre les militants écologistes en insistant sur l’impossibilité d’opérer une véritable transition énergétique sans le nucléaire qui « assure la sécurité énergétique ». Selon elle, « il faut penser la demande nucléaire de manière intelligente dans un contexte de mix énergétique. EDF doit se positionner dans une offre énergétique variée. Elle doit être capable de vendre à la Pologne du nucléaire mais aussi du renouvelable. »
Lire l’interview dans son intégralité sur L’Usine Nouvelle
Alors que l’on s’attend à une levée de boucliers des associations et militants anti nucléaire, Ségolène Royal prend les devants : « Si j’ai réussi à faire voter à l’Assemblée la loi de transition énergétique, c’est parce que j’ai choisi trois options. La première a été de ne pas opposer les énergies les unes aux autres et d’affirmer dès le départ, malgré les réticences de certains, que l’histoire et le savoir-faire français dans le nucléaire font partie de nos atouts».
Devenue experte dans la conciliation de parties opposées, la ministre de l’écologie espère convaincre les militants écologistes en insistant sur l’impossibilité d’opérer une véritable transition énergétique sans le nucléaire qui « assure la sécurité énergétique ». Selon elle, « il faut penser la demande nucléaire de manière intelligente dans un contexte de mix énergétique. EDF doit se positionner dans une offre énergétique variée. Elle doit être capable de vendre à la Pologne du nucléaire mais aussi du renouvelable. »
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