DR BRGM
L’enjeu de surveillance du littoral pousse le Bureau de recherche géologique minière (BRGM) à continuer à explorer de nouvelles techniques pour gagner en précision et limiter les coûts. C’est dans ce contexte que les chercheurs viennent de lancer deux projets « visant à mieux mesurer l'évolution côtière, avec des techniques de photographie aérienne embarquées à bord de drones. L'usage des drones ouvre en effet de nouvelles perspectives pour atteindre des zones difficilement accessibles, à moindre coût » explique le bureau par communiqué.
Contraignants contrôles au sol
« Le projet intitulé Drone 2 Coast se concentre sur les milieux sableux, plages ou dunes. L'innovation en vue est d'améliorer le géoréférencement des images produites par le drone. Pour une précision suffisante sur ces applications, les méthodes actuelles nécessitent en effet un contrôle au sol, avec des points de repères trop peu nombreux ou contraignants à relever dans le cadre d'un suivi régulier » expliquent les chercheurs. Selon eux, grâce aux équipements aériens les contrôles au sol pourront être évités tout en obtenant « une précision de l'ordre de 10 cm qui permet d'évaluer la dynamique sédimentaire et les mouvements de sable. »
L’autre grand atout de cette technologie est lié à la protection de l’environnement. Pour obtenir un suivi précis des évolutions côtières. En effet, l’autre inconvénient des mesures au sol est que ces dernières peuvent avoir un impact négatif sur des zones naturelles protégées. Pour mener à bien ces projets, le BRGM a choisi de s’appuyer sur la société L’Avion jaune, spécialisée dans l’imagerie aérienne par des drones et « plus particulièrement dans les domaines agricoles, fluviatiles et forestiers. »
Par ailleurs, une partie du projet sera orientée vers la surveillance des zones rocheuses qui pourraient être concernées par des risques d’éboulements. Ce volet, appelé « Suave », devra « donner pour un site précis les chances qu'un éboulement de taille connue se produise dans un avenir plus ou moins proche. »
L’autre grand atout de cette technologie est lié à la protection de l’environnement. Pour obtenir un suivi précis des évolutions côtières. En effet, l’autre inconvénient des mesures au sol est que ces dernières peuvent avoir un impact négatif sur des zones naturelles protégées. Pour mener à bien ces projets, le BRGM a choisi de s’appuyer sur la société L’Avion jaune, spécialisée dans l’imagerie aérienne par des drones et « plus particulièrement dans les domaines agricoles, fluviatiles et forestiers. »
Par ailleurs, une partie du projet sera orientée vers la surveillance des zones rocheuses qui pourraient être concernées par des risques d’éboulements. Ce volet, appelé « Suave », devra « donner pour un site précis les chances qu'un éboulement de taille connue se produise dans un avenir plus ou moins proche. »