La guerre n’est pas terminée, mais déjà l’ampleur de la tâche de reconstruction saute aux yeux. Dans un communiqué, l’Organisation des Nations Unies chargé du patrimoine, l’Unesco, a fait un point d’étape des dégâts constatés. « L'UNESCO effectue actuellement une évaluation préliminaire des dégâts infligés aux biens culturels en recoupant les incidents signalés avec de multiples sources fiables. Ces données, qui sont régulièrement mises à jour, n'engagent pas l'Organisation. L'UNESCO développe également, en collaboration avec ses partenaires, un mécanisme d'évaluation indépendante des données sur la situation en Ukraine, incluant notamment l'analyse d'images satellites, conformément aux dispositions de la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé. Les termes « biens culturels » font référence aux biens culturels immeubles tels que définis dans l'article premier de la Convention de La Haye de 1954, quels que soient leur origine, leur propriétaire ou statut d'inscription sur l'inventaire national, ainsi qu'aux locaux et monuments consacrés à la culture, y compris les monuments commémoratifs » explique un communiqué de l’organisation de l’ONU basée à Paris.
Le texte est accompagné d’une longue liste des sites touchés par des dégâts pouvant aller jusqu’à des destructions totales. Région par région, ce répertoire donne à voir l’étendue des dégâts. Les stigmates d’une guerre toujours en cours dépassent largement les zones de l’Est du pays où se concentre aujourd’hui l’essentiel des combats. Mais si l’Unesco souligne qu’aucun patrimoine classé au patrimoine mondial n’a été concerné, toutes les destructions d’habitations, de villes ou d’infrastructures publiques ne peuvent être listées par l’organisation. Ce sont pourtant toutes ces destructions qui seront prioritaires pour que le pays puisse espérer la reprise du cours de la vie.
Pour l’heure, tant que la guerre fait rage, la liste de l’Unesco est destinée à s’allonger toujours plus. Avec des quartiers entiers pilonnés quotidiennement par des bombardements.
Le texte est accompagné d’une longue liste des sites touchés par des dégâts pouvant aller jusqu’à des destructions totales. Région par région, ce répertoire donne à voir l’étendue des dégâts. Les stigmates d’une guerre toujours en cours dépassent largement les zones de l’Est du pays où se concentre aujourd’hui l’essentiel des combats. Mais si l’Unesco souligne qu’aucun patrimoine classé au patrimoine mondial n’a été concerné, toutes les destructions d’habitations, de villes ou d’infrastructures publiques ne peuvent être listées par l’organisation. Ce sont pourtant toutes ces destructions qui seront prioritaires pour que le pays puisse espérer la reprise du cours de la vie.
Pour l’heure, tant que la guerre fait rage, la liste de l’Unesco est destinée à s’allonger toujours plus. Avec des quartiers entiers pilonnés quotidiennement par des bombardements.