Capturer et stocker le carbone en mer
L'Allemagne envisage de modifier sa législation actuelle sur le stockage du dioxyde de carbone pour permettre le captage et le stockage du CO2 en mer, spécifiquement pour certains secteurs industriels. Le ministre Robert Habeck souligne l'importance de cette technologie pour atteindre la neutralité carbone, prévoyant de capturer entre 34 et 73 millions de tonnes de CO2 par an jusqu'en 2045.
Cette technique, connue sous l'acronyme CSC (Captage et Stockage de Carbone), consiste à extraire le CO2 de l'atmosphère ou directement à la source d'émission et à le stocker sous terre ou sous la mer, dans ce cas, principalement dans la mer du Nord.
Cette technique, connue sous l'acronyme CSC (Captage et Stockage de Carbone), consiste à extraire le CO2 de l'atmosphère ou directement à la source d'émission et à le stocker sous terre ou sous la mer, dans ce cas, principalement dans la mer du Nord.
Le CSC ne fait pas l’unanimité
Bien que le CSC soit présenté comme une solution prometteuse pour atténuer les émissions de gaz à effet de serre, la technique soulève des inquiétudes. Les critiques se concentrent sur la consommation énergétique élevée requise pour le captage et le stockage du CO2, ainsi que sur les risques de fuites potentielles qui pourraient annuler les bénéfices environnementaux. De plus, certains voient dans cette technologie un « prétexte » permettant à l'industrie fossile de continuer.
Les défis associés au CSC sont nombreux, allant de la sécurisation des sites de stockage pour prévenir les fuites de CO2 à l'investissement considérable nécessaire pour le développement des infrastructures, telles que les pipelines sous-marins. L'Allemagne, avec une capacité de stockage estimée entre 1,5 et 8,3 milliards de tonnes sous la mer du Nord, envisage de déposer jusqu'à 20 millions de tonnes de CO2 par an. Une nécessité, selon le gouvernement allemand : sans cette technique les objectifs de réduction des émissions de carbone ne seront pas atteints.
Les défis associés au CSC sont nombreux, allant de la sécurisation des sites de stockage pour prévenir les fuites de CO2 à l'investissement considérable nécessaire pour le développement des infrastructures, telles que les pipelines sous-marins. L'Allemagne, avec une capacité de stockage estimée entre 1,5 et 8,3 milliards de tonnes sous la mer du Nord, envisage de déposer jusqu'à 20 millions de tonnes de CO2 par an. Une nécessité, selon le gouvernement allemand : sans cette technique les objectifs de réduction des émissions de carbone ne seront pas atteints.