Attendu au tournant sur l’application des mesures de la Convention citoyenne sur le climat, le gouvernement n’a pas voulu attendre la fin de l’été. Après avoir assuré que la plupart des projets étaient acceptés sauf quelques-uns des plus médiatisés, l’exécutif sait qu’il doit marquer le coup. En sortant du Conseil de défense écologique, la ministre de la Transition écologique a ainsi annoncé quelques mesures qui vont être appliquées par décret. Elles concernent principalement des aspects énergétiques et plus particulièrement de chauffage et d’isolation.
On estime que les logements sont responsables de 20% des émissions de gaz à effet de serre. Raison pour laquelle, la ministre plaide pour que la performance énergétique soit un critère clé pour évaluer la décence d’un logement à partir du 1er janvier 2023. « Cela permettra aux personnes qui vivent dans les logements qualifiés de "passoires thermiques" (qui consomment plus de 500 kWh au m2 par an) "d'exiger du propriétaire qu'il fasse des travaux, voire de saisir un juge pour suspendre le versement des loyers", a précisé la ministre. Les logements les plus énergivores pourraient en outre se voir interdits de mise en location » résume FranceInfo.
Sans donner de dates, la ministre assure qu’il sera prochainement interdit d’installer des chaudières au fuel ou charbons dans les habitations neuves. Et qu’à partir de 2022, elle veut que le remplacement de ces chaudières en panne soit automatiquement effectué pour des appareils moins polluants. Par ailleurs, bien que symbolique, l’interdiction des chauffages extérieurs, notamment pour les terrasses de cafés et restaurants, en ville va également être décrétée.
Outre, ces mesures énergétiques, l’exécutif promet d’accélérer des projets de zones naturelles sous statuts spécifiques pour avancer vers l’objectif officiel de 30% de surface terrestre protégée. Le mont Ventoux dans le Vaucluse et la baie de la Somme vont devenir des parcs naturels régionaux. Tandis que la forêt de Robertsau en Alsace deviendra une réserve naturelle nationale.
On estime que les logements sont responsables de 20% des émissions de gaz à effet de serre. Raison pour laquelle, la ministre plaide pour que la performance énergétique soit un critère clé pour évaluer la décence d’un logement à partir du 1er janvier 2023. « Cela permettra aux personnes qui vivent dans les logements qualifiés de "passoires thermiques" (qui consomment plus de 500 kWh au m2 par an) "d'exiger du propriétaire qu'il fasse des travaux, voire de saisir un juge pour suspendre le versement des loyers", a précisé la ministre. Les logements les plus énergivores pourraient en outre se voir interdits de mise en location » résume FranceInfo.
Sans donner de dates, la ministre assure qu’il sera prochainement interdit d’installer des chaudières au fuel ou charbons dans les habitations neuves. Et qu’à partir de 2022, elle veut que le remplacement de ces chaudières en panne soit automatiquement effectué pour des appareils moins polluants. Par ailleurs, bien que symbolique, l’interdiction des chauffages extérieurs, notamment pour les terrasses de cafés et restaurants, en ville va également être décrétée.
Outre, ces mesures énergétiques, l’exécutif promet d’accélérer des projets de zones naturelles sous statuts spécifiques pour avancer vers l’objectif officiel de 30% de surface terrestre protégée. Le mont Ventoux dans le Vaucluse et la baie de la Somme vont devenir des parcs naturels régionaux. Tandis que la forêt de Robertsau en Alsace deviendra une réserve naturelle nationale.