Quand la grande distribution mise sur le local, on se frotte les yeux. Alors que les producteurs et les petits exploitants ont un rapport souvent conflictuel avec les grands magasins dont les marges et mises en concurrence tirent les prix vers le bas, Carrefour promet de développer les filières locales. « Parce que les consommateurs veulent pouvoir acheter des produits au plus près de chez eux, Carrefour se lance dans les alliances ultra-locales avec les petits producteurs. Carrefour annonce aujourd'hui avoir mis au point un contrat-type qui permettra à chaque magasin de s'approvisionner en circuits courts en produits de qualité, notamment en fruits et en légumes très frais, au plus près du terrain. L'objectif est de proposer aux clients le meilleur produit local, garant du bon goût et de préservation de l'environnement » explique le communiqué.
Un contrat type pour les magasins avec des producteurs locaux a ainsi été lancé. Avec pour promesse centrale la réactivité, élément qui manque souvent lorsqu’un petit acteur économique à affaire à un mastodonte. « Carrefour s'engage à référencer ce producteur local dès réception du contrat avec un contrat simplifié, de deux pages maximums, en 48 heures. Le Groupe s'engage également à le rémunérer à 7 jours. En cette période de crise, nos clients sont de plus en plus attentifs à leur pouvoir d'achat comme à l'origine de ce qu'ils consomment » ajoute le texte.
Il y a une large marge de progression pour le groupe dans le domaine. Et particulièrement concernant les fruits, légumes, viandes ou produits locaux divers. Uniquement pour les rayons maraichers, le communiqué nous apprend qu’une infime minorité est vendue à proximité de son lieu de production : « Chaque année, Carrefour France commercialise près d'un million de tonnes de fruits et légumes. 5% de l'offre est issue de contrats passés avec les producteurs locaux. »
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